Balder Ex-Libris - Augier MarcReview of books rare and missing2024-03-27T00:16:02+00:00urn:md5:aa728a70505b2fae05796923271581c2DotclearAugier Marc - La mer n'a pas vouluurn:md5:cff9f2f6e7faee6d33ba2aea02b778f82020-12-16T16:03:00+00:002023-11-16T16:09:47+00:00balderAugier MarcRoman <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img4/Augier_Marc_-_La_mer_n_a_pas_voulu.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Augier Marc (Saint-Loup)</strong><br />
Ouvrage : <strong>La mer n'a pas voulu Histoires de naufrages heureux</strong><br />
Année : 1978<br />
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La croisière des innocents. Je commence par une histoire banale. C’était en 1922. Je me trouvais en vacances à Bandol, en ce temps-là un port dont les marins savaient encore pêcher et les estivants se tenir tranquilles. Mon camarade de lycée, Édouard de Thuisy, lui, n’était pas de ces derniers. Chez ce descendant du sénéchal de Reims et d’une famille polonaise, la double hérédité s’exprimait, la voix des Slaves parlant souvent plus fort que celle des Germains de France. Il apportait des variantes modernes à la « roulette russe ». Parfois, il dépassait à 140 à l’heure, et par la droite, les voitures qui le précédaient sur la route (ce qui ne se faisait jamais à cette époque), laissant leurs conducteurs terrorisés comme si l’échappement libre de sa Salmson de course venait de souffler dans les trompettes du Jugement dernier. Je me trouvais à son côté, délicieusement traumatisé par cette dangereuse plaisanterie. Il en était d’autres, et je suis resté étroitement lié d’amitié avec ce compagnon issu de la Renaissance. Cette nuit-là, nous sortions du casino de Bandol, modeste « cabanon » érigé sur un promontoire d’où les promoteurs l’ont expulsé en même temps que la poésie du lieu. Le mistral soufflait dru sous un ciel brasillant d’étoiles. <strong>...</strong></p>Augier Marc - La nuit commence au cap Hornurn:md5:e5cc8b6f45908ec9711ed301e5a994272020-11-16T15:43:00+00:002023-11-16T15:47:54+00:00balderAugier MarcAmériquesRoman <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img4/Augier_Marc_-_La_nuit_commence_au_cap_Horn.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Augier Marc (Saint-Loup)</strong><br />
Ouvrage : <strong>La nuit commence au cap Horn Un génocide de droit divin</strong><br />
Année : 1952<br />
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« De nombreuses églises ou sectes, écrit Saint Loup, en conclusion de son roman, portent la responsabilité des erreurs commises dans le travail d’évangélisation, erreurs qui aboutissent au crime de génocide ». Avec La nuit commence au Cap Horn, Saint Loup signe l’un des plus grands romans français du XXe siècle. Le « sort », très sollicité, ne lui a pas accordé le prix Goncourt en 1953. Mais il est de ces livres qui n’ont nul besoin d’une consécration officielle. Jamais l’évangélisation des peuplades primitives n’avait été rendue avec un tel réalisme, ce qui va de pair avec une brutalité infinie et un tragique incontournable. Qui se souvient des Oonas, des Alakaloufes ? Peuples fiers encore au début du XIXe siècle, ils n’auront pas vu le soleil boréal se lever à l’aube du siècle suivant. La parole de l’Evangile s’était offerte à eux. Mais La nuit commence au Cap Horn n’est pas seulement le récit de la dramatique désagrégation des tribus fuégiennes. Les protagonistes de ce livre s’inscrivent dans la série des héros de Saint Loup. Chevaliers du désespoir, combattants de la fidélité, ils lutteront jusqu’à la mort. Car il n’y a pas de vainqueur. Perdus, les guerriers des Volontaires, des Hérétiques ou des Nostalgiques, perdu le pasteur Mac Isaac de La nuit, seul, Barbaira à la fin de Nouveaux Cathares... Et pourtant, ils étaient tous animés par la volonté de puissance, chère à Saint Loup. « Celui qui lira La nuit commence au Cap Horn sera transporté aux antipodes, vers ces contrées où s’embrassent le feu et la glace : chocs titanesques dans un espace où le temps se serait arrêté à l’origine. Mais le lecteur ne s’y attardera pas et remontera plus loin encore à la recherche de sa propre âme, avant « la nuit », avant le génocide... » En 1953, au terme d’un scandale qui a éclaboussé le milieu littéraire français, La nuit commence au Cap Horn n’a pas eu le prix Goncourt. Les Académiciens n’avaient pas accompli ce retour sur eux-mêmes, ils demeuraient dans la nuit de l’ethnocide... austral. <strong>...</strong></p>Augier Marc - La république du Mont Blancurn:md5:61337c9f37653f245f15a8bd936688de2020-03-11T18:03:00+00:002023-12-11T18:05:31+00:00balderAugier MarcItalieRomanSavoieSavoisienSuisse <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img4/Augier_Marc_-_La_republique_du_Mont_Blanc.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Augier Marc (Saint-Loup)</strong><br />
Ouvrage : <strong>La république du Mont Blanc</strong><br />
Année : 1982<br />
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Le guide planta son piolet dans la neige de la longue échine qui constitue le sommet du mont Blanc et dit : - Nous y sommes ! Puis, consultant sa montre, il ajouta : - Il est 10h30. Vous avez bien marché. Ils étaient partis des Grands-Mulets à la lanterne vers quatre heures du matin. Les deux clients soufflaient un peu et contemplaient le panorama. C'étaient deux ingénieurs italiens, anciens élèves des Salésiens de Turin devenus, l'un directeur chez Fiat, l'autre électronicien dans une fabrique d'ordinateurs. Paolo Colombo avait emporté une paire de jumelles et les braquait sur les profondeurs valdotaines, le fabuleux escalier dont les marches les plus difficiles à gravir s'appelaient la Blanche et la Noire de Peuterey. Il semblait déçu. Depuis l'altitude suprême les aiguilles des deux versants perdaient leur verticalité. Ce qui, vu de Courmayeur ressemblait à un mur avec ses grandes lézardes de glace, prenait l'aspect d'une banquise émergeant de profondeurs océanes vertes. <strong>...</strong></p>Augier Marc - Les Nostalgiquesurn:md5:76ef3da26f6d3563de2d2fcbf54e7ca12018-01-06T13:49:00+00:002019-01-06T13:58:35+00:00balderAugier MarcCanadaConspiracyFascismeFranceIraqJewRomanUFOUnited States <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img4/Augier_Marc_-_Les_Nostalgiques.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Augier Marc (Saint-Loup)</strong><br />
Ouvrage : <strong>Les Nostalgiques</strong><br />
Année : 1967<br />
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En prenant la route de Moscou sous l'uniforme allemand et le pavillon noir de la SS, les Français de la L.V.F. et Division Charlemagne avaient choisi un destin exceptionnel qui les a marqués pour la vie. Pas plus que les demi-soldats de Napoléon 1er les survivants ne peuvent oublier leur aventure idéologique et guerrière. Ce sont les nostalgiques du millénaire hitlérien. Un livre humain, bouleversant, insolite, qui domine de très haut les passions politiques et religieuses. Un livre indispensable à qui veut comprendre le phénomène " néo-nazi". Saint-Loup. <strong>...</strong></p>Augier Marc - Lettre aux vivantsurn:md5:5ee897d4584fe9417d799c95861301922017-06-25T13:55:00+01:002018-04-14T20:01:19+01:00balderAugier MarcAllemagneBolchevikCommunismConspirationEconomyEuropeFranceHébraïsmeJewRussiaRussieSecond World WarSeconde guerre mondialeWaffen SS <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img4/Augier_Marc_-_Lettre_aux_vivants.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Augier Marc (Saint-Loup)</strong><br />
Ouvrage : <strong>Lettre aux vivants</strong><br />
Année : 1942<br />
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Première partie du dernier chapitre de Les partisans, choses vues en Russie 1941-1942 Je pense à vous, ce soir, longuement, impérieusement, mes camarades légionnaires, parce qu'il fait froid, qu'un brouillard acide traîne sur les quais de la Seine et que la nuit ramène au fond de chaque solitude ses angoisses, ses insomnies, ses désespérances ; je pense à vous tous et plus spécialement à ceux qui furent directement mes amis, à Le Merrer, à Caton, au capitaine Fleury, à l'adjudant Hernu, à Bossu, à "la tomate"; et mes souvenirs se relient d'autant plus facilement à votre présence lointaine qu'il existe un fil conducteur tendu entre chacun de nous par une volonté de sacrifice commune, un même idéal national, de nouvelles mesures de la vie. Oui, c'est l'heure où je suis habituellement près de vous, parce qu'il faut à certains moments rassembler toutes les petites flammes de vie éparses pour entretenir une grande lumière, lutter contre l'ombre qui est si impérieuse, là-bas, autour du four et des tables rustiques de l'isba. C'est l'heure où vous avez besoin de toutes les présences amies, même dispersées, dilapidées joyeusement par l'espace aux quatre coins de l'Europe assiégée par les mers et le continent terrible où la hache des bûcherons en uniforme gris se fraye un passage vers des sources neuves de vie. C'est l'heure où vous plongez vos nostalgies dans les journaux de France, les lettres de femmes, à la maigre lueur des torches indigènes, et il faut que vous sachiez, par un témoignage venu de France, que moi-même, et tous les camarades démobilisés, nous avons gardé intactes, malgré les mutilations, les blessures ou la maladie, nos volontés de présence, auprès de vous. Car vous avez des droits sur nous; les droits du fort sur le faible, du vainqueur sur le vaincu. Vous êtes des vainqueurs, puisque vous continuez le combat. Nous ne sommes pas bien nombreux, en France, à savoir ce qu'il représente, et je ne pense pas seulement à l'ennemi classique en armes et uniforme: je pense à la nuit de seize heures qui, quotidiennement, entreprend le siège de vos énergies, au froid qui happe les extrémités et les broie dans sa mâchoire tenace, à la fièvre pétéchiale, à la dysenterie, à la septicémie, au scorbut, au poison des partisans. Les hommes qui sortiront triomphants des steppes russes auront des droits absolus et pourront prétendre à ce que les Allemands appellent "un espace de commandement". Si l'avenir démentait ces espoirs, si les destins du monde étaient encore une fois arrachés des mains des héros, et remis à la discrétion des marchands, il nous faudrait alors désespérer; il serait hautement moral de périr en accumulant la plus grande somme possible de ruines, enveloppés dans les plis du pavillon noir de l'anarchie. Je pense à vous intensément, parce que je sais combien la France vous abreuve de solitude depuis plus d'un an. Ceux qui prétendent qu'elle est coupée de sa tradition historique se trompent : jamais sa conduite ne fut plus strictement conforme à sa tradition historique que maintenant. Souvenezvous que tous ceux qui furent les artisans de sa grandeur durent combattre avec, sur leurs arrières, une patrie indifférente, voir hostile : Jeanne d'Arc, La Fayette, Jacques Cartier, le marquis de Montcalm, et Duguay-Trouin, Savorgnan de Brazza et le commandant Marchand, tous livrèrent des batailles de géants contre la volonté formelle de leur pays; Clemenceau mourut dans l'indifférence, Lyautey dut violer ses consignes pour conserver le Maroc en 1914, Mermoz multiplia ses risques sur de vieux avions, René Caillé atteignit Tombouctou avec des ressources misérables, tout cela dans le temps où l'Angleterre faisait bloc derrière ses navigateurs et ses colons. La France possède bien une tradition historique, mais ce n'est pas celle de sa propre grandeur. Et la France continue. Depuis 1940, nous autres légionnaires, nous sommes les seuls qui ayons fait acte de virilité. L'Histoire ne retiendra que pour mémoire tous ces groupements politiques, ces cercles rapprochants, ces mouvements de jeunesse refoulés, ces patronages insexués qui s'agitent, intriguent, femmellisent avec des disputes et des criailleries de vieilles femmes acariâtres. Malgré leurs antagonismes, ils sont solidement liés par leur crainte de la violence et ils sont tous hautement conservateurs car ils répugnent à jouer la seule carte qui puisse donner quelque atout dans la lutte pour une nouvelle hiérarchie des peuples: celle du risque de sa propre vie. Dans notre aventure, l'aspect de la lutte antibolchevique est simple, accessible à tous. Nous pouvons seulement regretter que dans ce pays, qui est foncièrement antimarxiste, le coup de tonnerre de juin 1941 n'ait pas éveillé des résonances plus vastes. Nous pouvons regretter qu'un peuple comme le nôtre, incroyablement détaché de ses intérêts impériaux et même nationaux, mais prompt à partir en guerre sur des idéologies, à se passionner pour tout ce qui lui est étranger, n'ait pas, cette fois, comme en 1793, éprouvé le besoin de se lever en masse pour des fins à la fois nationales et mystiques. À l'abri du nouveau pavillon "la France seule", chacun dissimule ses petites lâchetés, ses attentismes besogneux, et sa volonté arrêtée de ne plus rien risquer du tout. Sans doute, la défaite de 1940 a-t-elle sonné dans mon coeur, ainsi que dans celui de milliers de camarades le réveil du nationalisme intégral. Notre pacifisme, notre universalisme, ont été frappés à mort par la guerre. Ils ne pourront plus jamais renaître. Tout est devenu simple: un peuple se bat d'abord pour maintenir l'armature de sa propre vie, l'intégrité du sol, la souveraineté de sa langue, l'ensemble de traditions culturelles, familiales, alimentaires, même, qui réunies, forment la nation. Mais le nationalisme intégral n'a pas compris ou voulu comprendre que la lutte contre le communisme était une arme pour sa renaissance. D'abord, parce que la domination des Soviets aurait balayé à tout jamais jusqu'à l'idée même de la nation ; ensuite et surtout, parce qu'une participation de la France aux combats de l'Est ouvrait de nouvelles perspectives. Qui ne comprend qu'avec une armée de 500 000 volontaires notre pays n'était déjà plus le vaincu de 1940, qu'avec 1 500 000 hommes aux côtés de l'Allemagne nos états-majors prenaient une part active à la conduite des hostilités, qu'avec 3 000 000 la France retrouvait une entière liberté de mouvement, et que les six semaines de batailles malheureuses passaient par les profits de pertes de l'Histoire ? Il fallait prendre des risques ? D'accord. C'était dur ? Peut-être. Sanglant ? Certainement. Mais n'oubliez jamais qu'un peuple qui cesse de prendre des risques et de consentir des sacrifices de sang cesse de vivre en tant que peuple. Voilà ce que vous avez appris, mes camarades légionnaires, et voilà la source de vos angoisses du présent. Nous qui avons pris ces risques, nous cesserons peut-être, malgré cela, d'exister en tant que peuple parce que nous n'aurons pas été suivis. En aucun cas, le vainqueur de cette guerre ne redonnera aux Français leur pleine indépendance nationale s'ils se sont contentés de suivre les sacrifices des autres en observateurs. Le point de vue de l'Allemagne, de l'Angleterre, de l'Amérique ou de la Russie concorde certainement sur ce plan. Je sais ce que vous répondez, mes camarades, qui montez présentement des gardes sous le ciel glacé où les étoiles percent, telles les gouttes d'une cascade figée, les pieds réfugiés dans les bottes de feutre, les épaules ployant sous le poids de la touloupe. Nous avons fait notre devoir de nationalistes, d'Européens et de révolutionnaires. Personne, et nos chefs ; moins que les autres, ne peut rien nous reprocher. Nous avons été sincères jusqu'aux frontières de la vie et de la mort. Quel que soit le vainqueur de cette guerre, nous pourrons le regarder bien en face, et, en aucun cas, nous ne pouvons plus être vaincus, soit que l'Allemagne triomphe, soit que les Anglo-Saxons l'emportent, et, dans ce cas, nous devrons risquer encore une fois notre vie ; mais, de toute façon, nous avons racheté, pour nous-mêmes, une défaite de la France. La nuit est claire et glacée, camarades de l'Est, et vous continuez de souffrir. Vos peines de présent vous voilent peut-être les réalités plus hautes de votre condition humaine et qui s'en vont, bien audelà des notions de vainqueur et de vaincu, vers les profondeurs que je puis explorer, moi qui ai cessé de souffrir. Vous êtes partis à la conquête d'un nouveau Graal, vous êtes les purifiés du présent. Légionnaires, vous avez pris le départ, les premiers, vers une nouvelle conception de vie. Je dis "nouvelle", parce que l'homme ne peut vivre que d'espoir, mais elle est en réalité très ancienne, parce qu'en fait, rien de nouveau ne sortira jamais du cycle de l'homme sur la terre. Légionnaires, vous êtes les premiers bâtisseurs d'un ordre de chevalerie. D'autres peuples vous ont devancés, et dans une mesure telle que l'écart des possibilités est vraiment effrayant. Mais pour la France, pour la nouvelle France qui brûle dans nos coeurs, vous avez, les premiers, plié le genou, prononcé les voeux d'obéissance, de sacrifices et de pauvreté qui constituent la base solide d'un nouvel ordre, lui-même préfigurateur d'un nouvel homme. Tout ce qui nous manquait depuis notre fier Moyen Age, les règles perdues pour assembler les clefs de voûte de nos cathédrales et qui tiennent toutes, vous entendez bien ? Toutes, dans l'oubli de soi, sont entre vos mains. Qui que vous soyez, quels que soient la médiocrité de votre passé, le poids de vos fautes, vous sortez purifiés de l'épreuve et vous avez pris une avance telle que vous ne serez jamais rattrapés si vous restez fidèles à la règle d'obéissance, de sacrifice et de pauvreté. Vous représentez non seulement notre honneur, mais aussi notre capital militaire : le seul qui nous reste. Les événements de novembre 1942 ne sont pas accidentels : ils s'inscrivent dans le cadre révolutionnaire. Les derniers régiments de la république et de la défaite ne pouvaient survivre à la république de la défaite : l'instrument militaire d'une politique disparaît avec la faillite de cette politique. Vous êtes l'armée du devenir, d'une France qui reste à créer. Et, comme notre Légion s'est rassemblée autours d'idées dont l'ensemble dessine une conception de vie, elle constitue un ordre comme celui des chevaliers porte-glaive ou des chevaliers du Temple. C'est surtout cela qui est important, qu'il faut affermir, dégager et mettre en oeuvre. Car, si la Légion devait cesser le combat avec la fin de la lutte contre le bolchevisme, nous aurions peut-être accompli un geste de politique extérieure, mais nullement réalisé nos buts nationaux. Les partis politiques tels qu'ils existaient avant 1939, tels qu'ils se survivent en 1943, semblent tout à fait impropres à édifier la structure intérieure du pays. Ce qui leur manque, ce ne sont ni les idées, ni les volontés, mais l'occasion d'un véritable combat pour cimenter, par les liens du sang, et du risque affronté en commun, la troupe chargée de supporter le pouvoir. Vous n'êtes pas une élite intellectuelle et sociale, loin de là, et j'ajoute : heureusement ! Heureusement, car la France est bourrée à craquer d'"intelligences" qui ne se traduisent dans le concret que par de toutes petites velléités d'action, et, ce qu'il est commun de désigner dans la rubrique "élite sociale", ce sont ces classes héréditairement parvenues ou cette aristocratie dégénérée, embourgeoisée, en complète faillite, qui se trahit soi-même sans repos ni trêve depuis 1789. Vous êtes beaucoup plus que tout cela : des hommes de caractère, un type d'hommes qui fait précisément défaut à la France dont l'Université continue de refuser obstinément le remplacement d'une classe de philosophie par un cours de boxe. Enfin – et surtout – vous sortez du peuple, vous êtes des fils du peuple, de ce peuple qu'on dit veule, affaissé sur le souvenirs de ses jouissances. Mais c'est encore dans le peuple – et seulement dans le peuple – que se recrutent les volontaires pour monter au "casse-pipe" ou, de l'autre côté de la barricade, pour affronter les cours martiales. Aussi, malgré votre culture limitée, vos idées politiques simples, je dis que vous êtes bien placés pour devenir les soldats de l'Ordre nouveau, les chevaliers porte-glaive d'un monde qui s'instaure présentement sur le sacrifice des héros et ne peut éclore autrement, même si l'Amérique gagnait la dernière manche, car sa victoire ne pourrait être également que la résultante du sacrifice de ses marins, de ses soldats, de ses aviateurs. Vous êtes bien placés, parce que, justement, cette culture limitée, ces idées politiques simples n'ont pas étouffé, en vous, la force de caractère et les vertus de sacrifice. Voilà ce que j'avais à vous dire, ce soir, pour vous aider à découvrir en vous votre mission véritable et vous donner la volonté de puissance. Ceux qui me lisent dans les clans hostiles doivent savoir que nous ne sommes pas – que nous n'avons jamais été – des mercenaires de l'Allemagne, mais des hommes hautement sincères et guidés, en dernière analyse, par l'amour de leur pays. Russie Blanche Château-Renard, 1942. <strong>...</strong></p>Augier Marc - Les volontairesurn:md5:d15fedf2363a2ab83c2a839224fdb1f72015-09-28T01:55:00+01:002015-09-28T01:37:28+01:00balderAugier MarcAllemagneAllemagneBolchéviqueCommunismeEuropeFranceRevueRussieRévisionnismeSeconde guerre mondialeSeconde guerre mondialeTroisième ReichTroisième ReichWaffen SS <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img3/Augier_Marc_-_Les_volontaires.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Augier Marc (Saint-Loup)</strong><br />
Ouvrage : <strong>Les volontaires</strong><br />
Année : 1962<br />
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En 1941, tandis que l'armée allemande se précipitait vers Moscou, les dirigeants des partis politiques parisiens fondaient la « Légion des Volontaires Français contre le Bolchevisme ». Plus de dix mille hommes se présentèrent. Ils venaient de toutes les classes de la société française de l'époque et pour les motifs les plus divers. Trois mille environ furent jugés aptes a combattre la Russie aux côtés des Allemands. Parmi eux on trouvait des licenciés es lettres. des ingénieurs, de faux princes et de vrais marquis, des clochards et des héros de la guerre 1914-1918, d'anciens combattants des Brigades internationales et des partisans de Franco, des acrobates motocyclistes, de vrais curés et de faux évêques. <strong>...</strong></p>Augier Marc - Le Sang d'Israëlurn:md5:7fd1989af18c0779bd3b4e6fab252fbf2012-02-15T15:26:00+00:002014-05-07T21:45:39+01:00balderAugier MarcHébraïsmeIsraëlRoman <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img/.Augier_Marc_-_Le_Sang_d_Israel_s.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Augier Marc (Saint-Loup)</strong><br />
Ouvrage : <strong>Le Sang d'Israël</strong><br />
Année : 1970<br />
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Avec Nouveaux CATHARES pour Montségur nous commencions, voici un an, une collection d'ouvrages sur la prise de conscience des minorités ethniques. Non seulement en France, mais encore un peu partout dans le monde, elles commencent à contester la légitimité des nations modernes bâties sur un enchainement de mariages royaux, achats ou spoliations de terres, actions militaires accomplies sans aucun respect de la personne humaine et de ses libertés fondamentales. Ces minorités tendent à se retirer des grands ensembles nationaux qui, trop souvent, les oppriment. Le vingt et unième siècle verra-t-il la renaissance de ces « patries charnelles », seules capables de maintenir la différenciation entre groupes humains, source du progrès de toutes les cultures ? Rétablira-t-il un cadre de vie à la mesure de l'homme dont la « société de consommation » n'assure pas le bonheur? Verrons-nous la fin des grandes entités impérialistes qui, de guerre en guerre, conduisent le monde vers des catastrophes décisives, avant qu'il ne soit trop tard ? Cette sorte de « Saga des parties charnelles :t que nous commençâmes en Occitanie devait logiquement traverser la Bretagne, le Pays basque, la Normandie, la Flandre, etc. Pourquoi donc, brusquement, le Proche-Orient ? Eh bien, parce qu'à Jérusalem se déroule actuellement un drame unique dans l'histoire des patries humaines 1 Un peuple qui n'en possédait point d'autre que mythique, le peuple juif, cherche à se réimplanter dans une terre abandonnée par lui au début de notre ère. Mais, dans le même temps, les populations chassées par la formation, puis l'extension de l'Etat israélien, découvrent la réalité de la patrie charnelle à l'instant précis où elles la perdent. Voici la Palestine en train de naitre dans l'exil. Nous avons donc essayé d'illustrer ce double mouvement qui fait, du Proche-Orient, l'un des points chauds du monde. S.L. <strong>...</strong></p>Augier Marc - Les SS de la Toison d'Orurn:md5:248c7a406df0675156b7549b778268452012-02-15T15:20:00+00:002014-05-07T21:45:41+01:00balderAugier MarcAllemagneEuropeHébraïsmeTroisième ReichWaffen SS <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img/.Augier_Marc_-_Les_SS_de_la_Toison_d_Or_s.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Augier Marc (Saint-Loup)</strong><br />
Ouvrage : <strong>Les SS de la Toison d'Or Flamands et Wallons au combat 1941-1945</strong><br />
Année : 1987<br />
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Lien de téléchargement : <a href="https://balderexlibris.com/public/ebook/Augier_Marc_-_Les_SS_de_la_Toison_d_Or.zip">Augier_Marc_-_Les_SS_de_la_Toison_d_Or.zip</a><br />
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Aux anciens et nouveaux chevaliers de la Toison d’Or qui restèrent fidèles à leurs dieux, à leur prince, à leur épée; montrèrent courage indomptable dans les camps, adresse supérieure dans les joutes, associèrent à leurs exploits le culte de leur dame, ne trahirent ni leurs armes ni la beauté, ne craignirent rien que de perdre l’honneur. CHAPITRE PREMIER LES TROIS ORPHELINS BURGONDES. Le 10 mai 1940, Léon Degrelle se trouve à Bruxelles, dans Sa résidence de la Drève de Lorraine, à l'orée de la forêt de Soignes. La veille au soir, il est allé embrasser ses quatre enfants et les bénir avant qu'ils ne s'endorment dans leurs lits laqués bleu et blanc. Il a veillé dans son vaste bureau. Il a rêvé. Sa maison semblait rêver elle aussi, près d'un vieil acacia que blanchissait la lune, regretter les temps où elle appartenait aux terres d'empire de Charles Quint. A 5 heures du matin, des bruits étranges l'éveillent. Une rumeur syncopée occupe le ciel. Des explosions montent de la terre jusqu'à lui. Degrelle sort sur sa terrasse. La lumière d'un printemps tout neuf frémit au-dessus de la forêt ointe de rosée. Piqués sur le bleu pâle du ciel, des centaines de papillons étincellent, très haut, parmi les fleurs noires que les obus de la D.C.A. sèment sous leurs ailes en éclatant. Les dés sont jetés. Hitler répond à la croisade des démocraties après six mois d'appels à la paix qui n'ont reçu aucune réponse. Une cloche sonne l'angélus. Les sirènes d'alarme chantent sur un rythme affolé cependant que les avions allemands s'éloignent laissant derrière eux l'aérodrome d'Evere ruiné. Comme député, Degrelle n'est pas mobilisable, bien qu'ayant refusé de signer la formule qui dégage les parlementaires de cette obligation et lui ayant opposé une demande d'engagement restée sans écho. Il décroche son téléphone pour appeler ses collaborateurs de Rex. Pas de tonalité. Sa ligne est coupée. Bizarre. Que lui veulent donc ses ennemis, nombreux et puissants dans les avenues du pouvoir? Il hausse les épaules, ouvre son missel et récite lentement les prières de l'office des morts pour ceux qui vont tomber dans la bataille engagée à l'Ouest... Femme inquiète. Enfants intrigués par tout ce fracas et qui caquettent dans leurs lits. Un quart d'heure plus tard le timbre de la porte retentit. <strong>...</strong></p>