Balder Ex-Libris - Evola JuliusReview of books rare and missing2024-03-27T00:16:02+00:00urn:md5:aa728a70505b2fae05796923271581c2DotclearEvola Julius - Paneurope et Fascismeurn:md5:2daf328952886f9bd0d64c3a1a1848602018-07-18T00:05:00+01:002023-07-18T00:20:49+01:00balderEvola JuliusEuropeFascisme <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img4/Evola_Julius_-_Paneurope_et_Fascisme.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Evola Julius</strong><br />
Ouvrage : <strong>Paneurope et Fascisme, entretien avec le comte Richard Nikolaus von Coudenhove-Kalergi</strong><br />
Année : 19**<br />
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Précédé de Richard Nikolaus von Coudenhove-Kalergi, un révolutionnaire conservateur méconnu. <strong>...</strong></p>Evola Julius - Métaphysique du sexeurn:md5:17871a53c9dc6be499ce6f636564b8c52017-04-19T21:50:00+01:002019-04-19T21:09:15+01:00balderEvola JuliusAmericaConspiracyDrugEnglandIsraëlJewMetaphysicsMexicoSexualityUnited States <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img4/Evola_Julius_-_Metaphysique_du_sexe.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Evola Julius</strong><br />
Ouvrage : <strong>Métaphysique du sexe</strong><br />
Année : 1958<br />
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Introduction. 1. Délinéament du sujet. Le titre de ce livre réclame une précision en ce qui concerne le terme "métaphysique". Ce mot aura ici deux acceptions. <strong>...</strong></p>Evola Julius - Elements pour une éducation racialeurn:md5:4646dd48bb1b09dca728b12b47e604dc2016-10-09T00:06:00+01:002021-10-08T23:13:52+01:00balderEvola JuliusRaces <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img4/Evola_Julius_-_Elements_pour_une_education_raciale.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Evola Julius</strong><br />
Ouvrage : <strong>Elements pour une éducation raciale</strong><br />
Année : 1941<br />
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Avertissement. Le lecteur français se trouve devant un des textes « mineurs » de Julius Evola. Le sachant, il voudra bien se reporter à des œuvres plus denses, comme Révolte contre le monde moderne, ou plus récentes, comme Chevaucher le tigre. Cette confrontation et la connaissance de l’ensemble des œuvres du disciple italien de René Guénon lui permettront d’arracher l’écorce d’Eléments pour une éducation raciale et de n’en retenir que la sève vivifiante. Ne le cachons pas : certaines formules et plusieurs préoccupations de l’Auteur ont vieilli. Il faut donc déchirer le masque des ans pour contempler ce qui demeure l’une des meilleures approches du problème de la race. <strong>...</strong></p>Evola Julius - Méditations du haut des cimesurn:md5:b27a8df644f44525565f4276fd6c513e2016-02-29T02:08:00+00:002016-02-29T23:55:19+00:00balderEvola JuliusEuropeFascismeInitiationItalieMythologyMéditationSymbolSymboliqueTradition <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img3/Evola_Julius_-_Meditations_du_haut_des_cimes.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Evola Julius (Giulio Cesare Evola)</strong><br />
Ouvrage : <strong>Méditations du haut des cimes Traduction de la deuxième édition italienne augmentée de trois articles</strong><br />
Année : 1974<br />
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Préface de la deuxième édition italienne. Nous avions réuni, à la fin de l'année 1973, et avec l'accord de l'auteur, une série de textes sur la montagne, qui parut au début de l'année 1974 sous le titre Meditazioni delle velte et fut très bien accueillie, tant par le public que par la critique. Nous publions maintenant une deuxième édition augmentée de trois articles, après la parution d' ne traduction espagnole et de traductions partielles en français et en allemand, et notre pensée se tourne vers le grand maître entre-temps disparu, dont les textes sur la montagne revêtent une importance qualitative tout à fait particulière. <strong>...</strong></p>Evola Julius - Synthèse de doctrine de la raceurn:md5:9489d36bb7517f742e263196ddfc109d2013-06-15T01:10:00+01:002013-06-15T01:10:00+01:00balderEvola JuliusFascismeItalieRacialisme <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img2/.Evola_Julius_-_Synthese_de_doctrine_de_la_race_s.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Evola Julius (Giulio Cesare Evola)</strong><br />
Ouvrage : <strong>Synthèse de doctrine de la race</strong><br />
Année : 1941<br />
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Julius Evola, après avoir publié en 1936 Le Mythe du Sang, une histoire du racialisme depuis l'Antiquité, un examen objectif des principales théories raciales du XVIIIe siècle à son époque, n'allait pas en rester là : Synthèse de doctrine de la race, édité en 1941, se veut le prolongement "à la fois critique et constructif' du Mythe du Sang. Si l'un et l'autre parurent chez le même éditeur, il est bon de souligner que le premier est un ouvrage de commande, tandis que l'idée du second vient d'Evola lui-même. Pour justifier son initiative, il invoque deux raisons majeures, qui sont liées à la situation du racialisme en Italie : d'une part, l'intégration offiielle de la doctrine de la race à l'idéologie fasciste, et, d'autre part, l'atomisation du concept de race en une multitude de doctrines, toutes d'orientation plus on moins biologique, qui, en prêtant le flanc aux critiques des adversaires, discréditent le racialisme et, donc, le Fascisme, puisque, pour Evola, il est clair que le racialisme constitue un "instrument", une "puissance" du Fascisme. D'où l'impérieuse nécessité d'une formulation "complète et cohérente" de la doctrine de la race. Il en trouve les principes dans l'enseignement traditionnel, dont il avait pris connaissance une dizaine d'années plus tôt à la lecture de l’œuvre de René Guénon. Selon cet enseignement, l'homme est un être tripartite : corps, âme et esprit, sachant que l'élément corporel comprend, outre la partie matérielle de l'être humain, l'hérédité et que l'élément spirituel, loin d'être l'intellect abstrait et analytique des modernes, constitue ce que Guénon appelle l' "intuition intellectuelle", principe supra-rationnel de la connaissance métaphysique. C'est donc, pour ainsi dire, tout naturellement qu'a dû s'imposer à Evola la doctrine des trois degrés de la race. <strong>...</strong></p>Evola Julius - Orientationsurn:md5:e6c6f4e7424871c46592ab20c6134e112012-11-19T01:05:00+00:002012-11-19T01:05:00+00:00balderEvola JuliusEuropeFascismeItalieTradition <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img/.Evola_Julius_-_Orientations_s.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Evola Julius (Giulio Cesare Evola)</strong><br />
Ouvrage : <strong>Orientations</strong><br />
Année : 1950<br />
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Il est inutile de se faire des illusions avec les chimères d’un quelconque optimisme : nous nous trouvons aujourd’hui à la fin d’un cycle. Depuis des siècles déjà, tout d’abord de façon insensible, puis avec le mouvement d’une avalanche, de multiples processus ont détruit, en Occident, tout ordre normal et légitime des hommes, ont faussé les conceptions les plus hautes de la vie, de l’action, de la connaissance et du combat. Et le mouvement de cette chute, sa vitesse, son côté vertigineux, a été appelé « progrès ». Et des hymnes au « progrès » furent entonnés, et l’on eut l’illusion que cette civilisation – civilisation de matière et de machines – était la civilisation par excellence, celle à laquelle toute l’histoire du monde était pré-ordonnée : jusqu’à ce que les conséquences ultimes de tout ce processus fussent telles qu’elles provoquèrent, chez certains, un réveil. On sait où, et sous quels symboles les forces d’une possible résistance cherchèrent à s’organiser. D’un côté, une nation qui n’avait connu, depuis la réalisation de son unité, que le climat médiocre du libéralisme, de la démocratie et de la monarchie constitutionnelle, osa reprendre le symbole de Rome comme base d’une nouvelle conception politique et d’un nouvel idéal de virilité et de dignité. Des forces analogues se réveillèrent dans la nation qui, au Moyen Age, avait elle-même fait sien le symbole romain de l’Imperium, pour réaffirmer le principe d’autorité et la primauté des valeurs qui ont leur racine dans le sang, dans la race, dans les forces les plus profondes d’une lignée. Et tandis que dans d’autres nations européennes des groupes s’orientaient déjà dans le même sens, une troisième force venait s’ajouter au bloc, sur le continent asiatique, la nation des samouraïs, dans laquelle l’adoption des formes extérieures de la civilisation moderne n’avait pas entamé la fidélité à une tradition guerrière centrée sur le symbole de l’Empire solaire de droit divin. On ne prétend pas que, dans ces courants, la distinction entre l’essentiel et l’accessoire était bien nette, ni qu’en eux la conviction et la qualification adéquates des hommes répondaient aux idées, ni que les influences se ressentant des forces mêmes qu’il fallait combattre avaient été surmontées. Le processus de purification idéologique aurait pu avoir lieu dans un deuxième temps, après la résolution de certains problèmes politiques immédiats et impossibles à proroger. Mais même ainsi, il était clair que prenait forme un bloc de forces représentant un défi lancé à la civilisation « moderne » : tant à celle des démocraties héritières de la Révolution française, qu’à celle incarnant la limite extrême de la déchéance de l’homme occidental : la civilisation collectiviste de l’homme-masse sans visage. Les rythmes s’accélérèrent, les tensions augmentèrent jusqu’à l’affrontement armé des forces. Ce qui prévalut, ce fut le pouvoir massif d’une coalition qui ne recula pas devant la plus hybride des ententes et la mobilisation idéologique la plus hypocrite, pourvu qu’elle écrasât le monde qui était en train de se relever et qui entendait affirmer son droit. Le fait de savoir si nos hommes furent ou non à la hauteur de la tâche, si des erreurs furent commises sur le plan du sens de l’opportunité, de la préparation complète, de la mesure du risque, doit être laissé de côté, car cela ne compromet pas la signification profonde du combat qui fut mené. Du reste, savoir que l’histoire se venge aujourd’hui sur les vainqueurs, que les puissances démocratiques, après s’être alliées avec les forces de la subversion rouge pour mener la guerre jusqu’à l’extrémisme insensé de la capitulation sans conditions et de la destruction totale, voient à présent se retourner contre elles leurs alliés d’hier, danger bien plus redoutable que celui qu’elles voulaient conjurer, savoir cela ne nous intéresse pas. Une seule chose compte : nous sommes aujourd’hui au milieu d’un monde de ruines. Et la question qu’il faut se poser est celle-ci : existe-t-il encore des hommes debout parmi ces ruines ? Et que doivent-ils faire, que peuvent-ils faire ? <strong>...</strong></p>Evola Julius - La métaphysique de la Guerreurn:md5:7d1732154875dad3d9d9ceb447f923f72012-11-19T00:52:00+00:002012-11-19T01:05:54+00:00balderEvola JuliusFascismItalieMétaphysiqueTradition <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img/.Evola_Julius_-_La_metaphysique_de_la_Guerre_s.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Evola Julius (Giulio Cesare Evola)</strong><br />
Ouvrage : <strong>La métaphysique de la Guerre</strong><br />
Année : 1980<br />
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Le principe général, auquel il serait possible d’en appeler pour justifier la guerre sur le plan de l’humain, c’est « l’héroïsme ». La guerre – dit-on – offre à l’homme l’occasion de réveiller le héros qui sommeille en lui. Elle casse la routine de la vie commode, et, à travers les épreuves les plus dures, favorise une connaissance transfigurante de la vie en fonction de la mort. L’instant où l’individu doit se comporter en héros, fut-il le dernier de sa vie terrestre, pèse, infiniment plus dans la balance que toute sa vie vécue monotonement dans l’agitation des villes. C’est ce qui compense, en termes spirituels, les aspects négatifs et destructifs de la guerre que le matérialisme pacifiste met, unilatéralement et tendancieusement, en évidence. La guerre, en posant et faisant réaliser la relativité de la vie humaine, en posant et faisant aussi réaliser le droit d’un « plus que la vie », a toujours une valeur anti-matérialiste et spirituelle. Ces considérations ont un poids indiscutable et coupent court à tous les bavardages de l’humanitarisme, aux pleurnicheries sentimentales et aux protestations des paladins des « principes immortels » et de l’Internationale des héros de la plume. Cependant, il faut reconnaître que pour bien définir les conditions par quoi la guerre se présente réellement comme un phénomène spirituel, il faut procéder à un examen ultérieur, esquisser une sorte de « phénoménologie de l’expérience guerrière », en distinguer les différentes forme et les hiérarchiser ensuite pour donner tout son relief au point absolu qui servira de référence à l’expérience héroïque. Pour cela, il faut rappeler une doctrine qui n’a pas la portée d’une construction philosophique particulière et personnelle, mais qui est à sa manière une donnée de fait positive et objective. Il s’agit de la doctrine de la quadripartition hiérarchique et de l’histoire actuelle comme descente involutive de l’un à l’autre des quatre grades hiérarchiques. La quadripartition, dans toutes les civilisations traditionnelles – ne l’oublions pas – donna naissance à quatre castes distinctes : serfs, bourgeois, aristocratie guerrière et détenteurs de l’autorité spirituelle. Ici, il ne faut pas entendre par caste – comme le font la plupart – une division artificielle et arbitraire, mais le « lieu » qui rassemblait les individus ayant une même nature, un type d’intérêt et de vocation identique, une qualification originelle identique. Normalement, une « vérité » est une fonction déterminée définissent chaque caste, et non le contraire. Il ne s’agit donc pas de privilèges et de modes de vie érigés en monopole et basés sur une constitution sociale maintenue plus ou moins artificiellement. Le véritable principe d’où procédèrent ces institutions, sous formes historiques plus ou moins parfaites, est qu’il n’existe pas un mode unique et générique de vivre sa propre vie, mais un mode spirituel, c’est-à-dire de guerrier, de bourgeois, de serf et, quand les fonctions et les répartitions sociales correspondent vraiment à cette articulation, on se trouve – selon l’expression classique – devant une organisation « procédant de la vérité et de la justice ». Cette organisation devient « hiérarchique » quand elle implique une dépendance naturelle – et avec la dépendance, la participation – des modes inférieurs de vie à ceux qui sont supérieurs, étant considérée comme supérieure toute expression ou personnalisation d’un point de vue purement spirituel. Seulement dans ce cas, existent des rapports clairs et normaux de participation et de subordination, comme l’illustre l’analogie offerte par le corps humain: là où il n’y a pas de conditions saines et normales, quand d’aventure l’élément physique ( serfs ) ou la vie végétative ( bourgeoisie ) ou la volonté impulsive et non-contrôlée ( guerriers ) assume la direction ou la décision dans la vie de l’homme, mais quand l’esprit constitue le point central et ultime de référence pour les facultés restantes, auxquelles il n’est pas pour autant dénié une autonomie partielle, une vie propre et un droit afférent dans l’ensemble de l’unité. Si l’on ne doit pas génériquement parler de hiérarchie, mais il s’agit de la « véritable » hiérarchie, où celui qui est en haut et qui dirige est réellement supérieur, il faut se référer à des systèmes de civilisation basée sur une élite spirituelle et où le mode de vivre du serf, du bourgeois et du guerrier finit par s’inspirer de ce principe pour la justification suprême des activités où il se manifeste matériellement. Par contre on se trouve dans un état anormal quand le centre se déplace et que le point de référence, n’est plus le principe spirituel, mais celui de la classe servile, ou bourgeoise, ou simplement guerrière. Dans chacun de ces cas, s’il y a également hiérarchie et participation, elle n’est plus naturelle. Elle devient déformante, subversive et finit par excéder les limites, se transformant en un système où la division de la vie, propre à un serf, oriente et compénètre tous les autres éléments de l’ensemble social. Sur le plan politique, ce processus involutif est particulièrement sensible dans l’histoire de l’Occident jusqu’à nos jours. Les Etats de type aristocratico-sacral ont été remplacés par des Etats monarchicoguerriers, largement sécularisés, eux-mêmes supplantés par des Etats reposant sur des oligarchies capitalistes ( caste des bourgeois ou des marchands ) et finalement par des tendances socialistes, collectivistes et prolétaires qui ont trouvé leur épanouissement dans le bolchevisme russe ( caste des serfs ). Ce processus est parallèle au passage d’un type de civilisation à un autre, d’une signification fondamentale de l’existence à une autre, si bien que dans chaque phase particulière de ces concepts, chaque principe, chaque institution prend un sens différent, conforme à la note prédominante. C’est également valable pour la « guerre ». Et voici comment nous allons pouvoir aborder positivement la tâche que nous proposions au début de cet essai: spécifier les diverses significations que peuvent assumer le combat et la mort héroïques. Selon qu’elle se déclenche sous le signe de l’une ou l’autre caste, la guerre a un visage différent. Alors que dans le cycle de la première caste, la guerre se justifiait par des motifs spirituels et mettait en valeur une voie de réalisation surnaturelle et d’immortalisation pour le héros ( c’est le thème de la « guerre sainte » ), dans celui des aristocraties guerrières on se battait pour l’honneur et pour le principe avec un loyalisme qui s’associait volontiers au plaisir de la guerre pour la guerre. Avec le passage du pouvoir aux mains de la bourgeoisie, on a une profonde transformation. Le concept même de nation se matérialise et se démocratise ; il se crée une conception anti-aristocrate et naturelle de la patrie, et le guerrier donne naissance au soldat et au « citoyen » qui se bat simplement pour défendre ou pour conquérir une terre ; les guerres n’étant plus, en général, que frauduleusement guidées par des raisons ou des primautés d’ordre économique et industriel. Enfin, là où le dernier stade a pu se réaliser ouvertement – dans une organisation aux mains des serfs, dans le bolchevisme – nous avons encore une autre signification de la guerre, parfaitement exprimée par ces mots de Lénine : « La guerre entre les nations est un jeu puéril, une survivance bourgeoise qui ne nous regarde pas. La véritable guerre, notre guerre c’est la révolution mondiale pour la destruction de la bourgeoisie et pour le triomphe du prolétariat ». Ceci établi, il est évident que le « héros » peut être un dénominateur commun, embrassant les types et les significations les plus divers. Mourir, sacrifier sa vie, peut être valable seulement sur le plan technique et collectif, mais sur le plan de ce que l’on appelle aujourd’hui, un peu brutalement, « le matériel humain ». Evidemment, ce n’est pas sur ce plan que la guerre peut revendiquer une authentique valeur spirituelle pour l’individu, quand celui-ci se présente non comme « matériel » – à la manière romaine – mais comme personnalité. Cela ne peut se produire que s’il existe un double rapport de moyen et de fin, quand l’individu est moyen par rapport à la guerre et à ses fins matérielles, mais, simultanément, quand la guerre à son tour devient moyen par rapport à l’individu, occasion ou voie ayant pour fin sa réalisation spirituelle, favorisée par l’expérience héroïque. Alors il y a synthèse, énergie et maximum d’efficacité. <strong>...</strong></p>Evola Julius - La doctrine Aryenne de Lutte et de Victoireurn:md5:0fb013e8f886c75fab76343f6cd4ac8f2012-11-19T00:51:00+00:002012-11-19T01:05:54+00:00balderEvola JuliusFascismeItalieSeconde guerre mondialeTradition <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img/.Evola_Julius_-_La_doctrine_Aryenne_de_Lutte_et_de_Victoire_s.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Evola Julius (Giulio Cesare Evola)</strong><br />
Ouvrage : <strong>La doctrine Aryenne de Lutte et de Victoire</strong><br />
Année : 1940<br />
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AVERTISSEMENT DU TRADUCTEUR. La doctrine aryenne du combat et de la victoire est le texte d’une conférence prononcée en allemand par Julius Evola, le 7 décembre 1940, au palais Zuccari à Rome. Elle fut publiée en 1941 par la maison d’édition viennoise Scholl, sous le titre Die arische Lehre vom Kampf und Sieg. La version italienne de ce texte, publiée sous le titre La dottrina aria di lotta e vittoria, parut pour la première fois en 1970 aux éditions Di Ar de Padoue (2e éd. 1977, 3e éd. 986). Une première édition française a été publiée comme supplément au numéro 7 de la revue Totalité (La doctrine aryenne de lutte et de victoire, Paris, 1979). Cette édition étant épuisée depuis plusieurs années, on présente ici une nouvelle traduction, meilleure car serrant de plus près le texte, et effectuée, elle aussi, à partir de l’original italien. L’« avertissement » de l’éditeur italien, qui figure dans la première édition française, a été supprimé. En revanche, on a traduit la « note introductive », figurant dans les deuxième et troisième éditions italiennes du texte d’Evola. NOTE INTRODUCTIVE. La mentalité courante croit généralement que l’irréalisme verbeux et patriotard d’inspiration romantique ou vitaliste, d’une part, et la rhétorique pacifiste d’inspiration humanitaire, d’autre part, sont des positions irréconciliables et antithétiques. En réalité, le patriote et le défaitiste partagent un même préjugé de fond, typiquement moderne, selon lequel la guerre serait privée de toute signification supérieure, spirituelle ; tous deux la considèrent, en effet, comme un fait matériel brut – une certaine mise en scène idéaliste, ici, ne doit pas induire en erreur –, que le premier justifiera et exaltera comme un épisode utile à la « grandeur de la nation », et que le second condamnera comme une « boucherie inutile ». Ainsi, tandis que certains, sur la base d’un irrationalisme biologisant et vulgaire, exaltaient la guerre comme moyen de défoulement d’instincts subpersonnels, du même point de vue d’autres purent la condamner en tant que facteur de sélection biologique à rebours. Il est évident qu’au-delà de l’appréciation – positive ou négative – portée sur l’expérience guerrière, le jugement moderne sur la guerre est, au fond, toujours le même, puisque celle-ci est assimilée à un conflit bestial. D’ailleurs, il ne saurait en être autrement dans une civilisation qui a ramené l’homme à une simple variété zoologique. Mais les choses se présentent de manière différente lorsqu’on les envisage à la lumière de la Tradition. Dans la conception de l’ancien monde aryen, par exemple, la guerre est le symbole, la continuation sensible d’une lutte métaphysique : elle est l’effet d’un affrontement entre les puissances célestes du Kosmos, de la forme, de la lumière, et celles du chaos, de la nature déchaînée, des ténèbres. Ainsi, en ce qui concerne l’héroïsme, ce qui compte vraiment pour l’homme de la Tradition, ce n’est pas une capacité générique de se lancer dans la lutte, de mépriser le danger, d’affronter la mort, mais le sens en vertu duquel tout cela est accompli ; et le combat revêt, pour un tel homme, la valeur et la dignité d’un rite, d’une « voie », qui conduit, à travers la victoire et la gloire, au dépassement de la condition humaine et à la conquête de l’immortalité. Gruppo di Ar. <strong>...</strong></p>Evola Julius - Le petit livre noirurn:md5:43b231058e3648503144bfd007963c1e2012-01-15T14:29:00+00:002014-05-07T22:02:28+01:00balderEvola JuliusFascisme <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img/.Evola_Julius_-_Le_petit_livre_noir_s.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Evola Julius (Giulio Cesare Evola)</strong><br />
Ouvrage : <strong>Le petit livre noir</strong><br />
Année : 197*<br />
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PRÉFACE. La fin du millénaire marque une date symbolique pour la chrétienté, alors qu'il est à noter qu'elle n'a aucun sens particulier pour les hindouistes, musulmans, juifs et bouddhistes. Et pourtant la crise générale qui se produit au tournant du XXIe siècle et concerne la société planétaire, est visible à l’oeil nu. Que cette crise coïncide ou non avec le début du troisième millénaire, a peu d'importance au fond: l'important est de se rendre compte de son existence et des effets négatifs qu'elle produit dans nos pays. Le problème qui se pose alors à tout individu conscient de lui-même et du monde qui l'entoure, consiste à savoir comment il peut affronter cette crise, étant donné le peu d'influence qu'il a, face à la mondialisation, sur les événements politiques, sociaux, économiques, lesquels sont souvent dirigés de l'extérieur par les pouvoirs forts, qu'on dit parfois occultes mais qui agissent aujourd'hui en pleine lumière, et ceci bien que les individus aient exprimé dans les limites consenties par les démocraties modernes (élections, référendum, médias) des opinions toutes différentes, et dont il n'est pas le moins du monde tenu compte. L'existence d'une crise est reconnue unanimement par les sociologues et les psychologues, les philosophes, les économistes et les scientifiques, moins par les hommes politiques qui ont tout intérêt à cacher ce qu'ils devraient être en mesure de contrôler. Mais les recettes pour surmonter cette crise, elles, ne sont pas unanimes. On a trop souvent recours à une pensée molle qui admet la crise, reconnaît ne pouvoir pas l'empêcher et se laisse transporter par le courant sans tenter en aucune façon de la contrarier: elle cherche seulement à comprendre et à s'adapter. Son expression commune est la political correctness, visage moderne d'une hypocrisie nourrie de la plus extrême démagogie. Fermer les yeux face aux laideurs de la société en cherchant à les gommer du discours ; maquiller les faits, les événements et les hommes en leur trouvant de nouvelles définitions, souvent ridicules et grotesques ; éliminer de la langue parlée et même des dictionnaires les termes considérés inconvenants par différents lobbies (intellectuels, religieux, politiques, ethniques). Voilà comment elle procède. La pensée traditionnelle reste une boussole possible dans le chaos contemporain, elle qui avait annoncé en son temps ce qu'il allait advenir et qui avait proposé alternatives et remèdes. Comme on le sait, René Guénon et Julius Évola ont incarné deux voies, celle de la contemplation et celle de l'action, brahaman et kshatryia. Selon Évola, la voie de l'action (désintéressée et spirituelle) doit être conseillée pour deux raisons : d'abord parce qu'elle s'accorde mieux à la manière d'être occidentale ; ensuite, parce qu'ayant à vivre dans le kaliyuga, l'âge ultime de beaucoup de traditions non seulement orientales mais aussi occidentales, l'unique philosophie qu'on peut prescrire est celle des Tantra, celle qu'on appelle aussi la Voie de la main gauche. Julius Évola (1898-1974) est un penseur complexe et multiforme, au sens où, au cours d'un demi-siècle d'une activité intellectuelle intense, il s'est intéressé, au niveau théorique et pratique, à de multiples questions, orientations de l'esprit, activités : il a été peintre et philosophe, poète et hermétiste, morphologue de l'histoire et politologue, critique des coutumes et sexologue, orientaliste et mythologue, spécialiste des religions et de la Tradition. Mais il a été aussi un alpiniste de valeur et un conférencier universitaire. Ceci devrait permettre, à ceux qui sont intéressés, de choisir un aspect particulier de sa pensée : souvent, pourtant, les thèmes multiples s'entremêlent et pourraient produire une certaine confusion. Il est donc devenu nécessaire, comme guide des idées évoliennes, d'établir une espèce de synthèse qui permette, d'un côté d'avoir un coup d’oeil général de sa pensée, de l'autre d'effectuer un choix. Ceci, surtout pour les plus jeunes lecteurs. En 1971, au plus fort des mouvements de contestation, j'avais formulé une idée de ce genre, afin de fournir une orientation aux générations prises dans ce bouillonnement qui, trente ans plus tard, devait accoucher de notre société. J'eus alors recours à un spécialiste, Giovanni Conti, qui avait élaboré à son usage personnel un choix de pensées évoliennes. C'est ainsi que Giovanni Volpe, fils du fameux historien Gioacchino Volpe, édita un petit volume d'extraits tirés des oeuvres (livres, essais, articles et interviews) d'Évola et qui fut intitulé Citazioni il s'agissait d'une référence clairement provocatrice aux Citations des oeuvres de Mao qui, à l'époque, circulaient parmi les jeunes en révolte sous le nom usuel de « Petit livre rouge ». Malgré l'inégalité de diffusion, les idées d'Évola furent méthodiquement opposées à celles qui symbolisaient alors la subversion. Indépendamment de ce qui se passa à l'époque, on peut dire que si plus personne, aujourd'hui, ne s'intéresse à la pensée du dirigeant chinois, les idées d'Évola continuent, elles, d'avoir toujours plus d'écho et de diffusion, non seulement en Italie mais également en France et ailleurs (Évola a été traduit aux États-Unis, en Roumanie, en Hongrie et en Turquie). L'édition française que nous présentons ici s'inspire du choix de citations qui avait été fait en 1972 et sort parallèlement à la nouvelle édition italienne qu'on a intitulée L'Évola portatif. Les deux éditions s'adressent aux nouveaux lecteurs d'Évola comme aux plus accomplis, en cherchant à leur offrir une synthèse acceptable de la pensée évolienne de façon à les guider dans leur choix. <strong>...</strong></p>Evola Julius - L'arc et la massueurn:md5:756d458f8b76fdfeeab5d6c73f0911f92012-01-15T14:21:00+00:002014-05-07T22:02:32+01:00balderEvola JuliusFascisme <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img/.Evola_Julius_-_L_arc_et_la_massue_s.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Evola Julius (Giulio Cesare Evola)</strong><br />
Ouvrage : <strong>L'arc et la massue</strong><br />
Année : 1968<br />
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Lien de téléchargement : <a href="https://balderexlibris.com/public/ebook/Evola_Julius_-_L_arc_et_la_massue.zip">Evola_Julius_-_L_arc_et_la_massue.zip</a><br />
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CIVILISATIONS DU TEMPS ET CIVILISATIONS DE L'ESPACE. Les traces qui subsistent - rien que dans la pierre la plupart du temps - de certaines grandes civilisations des origines renferment souvent un sens rarement compris. Devant ce qui reste du monde gréco-romain le plus archaïque et au-delà, de l'Égypte, de la Perse, de la Chine, jusqu'aux mystérieux et muets monuments mégalithiques épars dans les déserts, les landes et les forêts comme derniers vestiges visibles et immobiles de mondes engloutis et disparus - et, comme limite dans la direction opposée de l'histoire, jusqu'à certaines formes du Moyen Age européen : devant tout cela on en arrive à se demander si la miraculeuse résistance au temps de ces témoignages, outre le concours favorable de circonstances extérieures auquel ils doivent d'être encore là, ne contient pas aussi une signification symbolique. Cette impression se renforce si l'on pense au caractère général de la vie des civilisations auxquelles la majorité de ces vestiges appartiennent, c'est-à-dire au caractère général de la vie dite « traditionnelle ». C'est une vie qui demeure identique à travers les siècles et les générations, dans une fidélité essentielle aux mêmes principes, au même type d'institutions, à la même vision du monde ; susceptible de s'adapter et de se modifier extérieurement face à des événements calamiteux, mais inaltérable en son noyau, dans son principe animateur, dans son esprit. Un tel monde semble nous renvoyer surtout à l'Orient. On pense à ce qu'étaient, jusqu'à des époques relativement récentes, la Chine et l'Inde, et jusqu'à hier le Japon lui-même. Mais, en général, plus on remonte le temps, plus on ressent la vigueur, l'universalité et la puissance de ce type de civilisation, au point que l'Orient finit par être vu comme la partie du monde où, pour des circonstances fortuites, ce type a pu subsister plus longtemps et se développer mieux qu'ailleurs. Dans ce type de civilisation la loi du temps semble être en partie suspendue. Plus que dans le temps, ces civilisations semblent avoir vécu dans l'espace. Elles ont eu un caractère « achronique ». Selon la formule aujourd'hui en vogue, ces civilisations auraient donc été « stationnaires », « statiques » ou « immobilistes ». En réalité, ce sont les civilisations dont même les vestiges matériels semblent destinés à vivre plus longtemps que toutes les créations ou tous les monuments du monde moderne, lesquels, sans exception, sont impuissants à durer plus d'un demi-siècle et à propos desquels les mots « progrès » et « dynamisme » signifient seulement une soumission à la contingence, au mouvement d'un incessant changement, d'une rapide ascension et d'un déclin tout aussi rapide et vertigineux. Ce sont là des processus qui n'obéissent pas à une vraie loi interne et organique, qu'aucune limite ne contient, qui deviennent autonomes et prennent par la main ceux par qui ils ont été favorisés : voilà la caractéristique de ce monde différent, dans tous les secteurs qui le composent. Cela n'empêche pas qu'on ait fait de lui une sorte de critère de mesure pour tout ce qui aurait droit, au sens le plus élevé, au mot « civilisation », dans le cadre d'une historiographie qui fait siens des jugements de valeur arrogants et méprisants du genre de ceux auxquels il a été fait allusion plus haut. A cet égard, typique est l'équivoque de ceux qui prennent pour immobilité ce qui eut, dans les civilisations traditionnelles, un sens très différent : un sens d'immutabilité. Ces civilisations furent des civilisations de l'être. Leur force se manifesta justement dans leur identité, dans la victoire qu'elles obtinrent sur le devenir, sur l'« histoire », sur le changement, sur l'informe fluidité. Ce sont des civilisations qui descendirent dans les profondeurs et qui y établirent de solides racines, au-delà des eaux périlleuses en mouvement. L'opposition entre les civilisations modernes et les civilisations traditionnelles peut s'exprimer comme suit : les civilisations modernes sont dévoratrices de l'espace, les civilisations traditionnelles furent dévoratrices du temps. <strong>...</strong></p>Evola Julius - Historiographie de droiteurn:md5:c1683dcf63cdc51aaca0b461c0584c472012-01-15T14:19:00+00:002014-05-07T22:02:36+01:00balderEvola JuliusFascisme <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img/.Evola_Julius_-_Historiographie_de_droite_s.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Evola Julius (Giulio Cesare Evola)</strong><br />
Ouvrage : <strong>Historiographie de droite</strong><br />
Année : 1975<br />
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Lien de téléchargement : <a href="https://balderexlibris.com/public/ebook/Evola_Julius_-_Historiographie_de_droite.zip">Evola_Julius_-_Historiographie_de_droite.zip</a><br />
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A l'occasion de considérations sur la signification européenne qui peut être attribuée à un Donoso Cortés, intéressante figure d'homme politique et de penseur espagnol, dont les activités se situent dans la période des premiers mouvements révolutionnaires et socialistes de l'Europe.<strong>...</strong></p>Evola Julius - Révolte contre le monde moderneurn:md5:e19e93121fbe26dd94dbd068b221d2792012-01-15T13:57:00+00:002014-05-07T22:02:41+01:00balderEvola JuliusFascismeHébraïsmeTradition <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img/.Evola_Julius_-_Revolte_contre_le_monde_moderne_s.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Evola Julius (Giulio Cesare Evola)</strong><br />
Ouvrage : <strong>Révolte contre le monde moderne</strong><br />
Année : 1969<br />
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Introduction. Parler du «déclin de l’Occident «, du «danger du matérialisme «, de la «crise de la civilisation «, est devenu, depuis quelque temps, un lieu commun. C'est à la même tendance que correspondent certaines idées que l'on formule en vue de telle ou telle «défense «et certaines prophéties qu'on lance au sujet de l'avenir de l'Europe ou du monde. En général, il n'y a guère plus, dans tout cela, que dilettantisme d'«intellectuels «ou de journalistes politiques. Il ne serait que trop facile de montrer combien souvent, dans ce domaine, tout commence et finit par du pur verbalisme; de montrer le manque de principes qui le caractérise et combien de choses qu'il conviendrait de nier se trouvent, en fait, affirmées par la plupart de ceux qui voudraient réagir: de montrer, enfin, combien peu l'on sait ce que l'on veut vraiment, combien plus on obéit à des facteurs irrationnels et à des suggestions obscurément accueillies. Si l'on ne peut donc raisonnablement attribuer le moindre contenu positif à des manifestations de ce genre, celles-ci n'en gardent pas moins, incontestablement, la valeur d'un symptôme. Elles montrent qu'on sent remuer des terres que l'on croyait solides et que les perspectives idylliques de l'«évolutionnisme «ont désormais fait leur temps. Mais, semblable à la force qui interdit aux somnambules de voir le vide le long duquel ils marchent, un instinct de défense inconscient empêche de dépasser un point déterminé. Il n'est pas encore possible de «douter «au-delà d'une certaine limite - et les réactions intellectualistes du genre de celles que nous venons de mentionner semblent avoir été, en quelque sorte, accordées à l'homme moderne à seule fin de le détourner, de l'arrêter sur le chemin conduisant à cette totale et redoutable vision, où le monde actuel n'apparaîtrait que comme un corps privé de vie, roulant le long d'une pente, où bientôt rien ne pourra plus le retenir.
Il y a des maladies qui couvent longtemps, mais dont on ne prend conscience que lorsque leur oeuvre souterraine est presque arrivée à terme. Il en est de même pour la chute de l'homme le long des voies d'une civilisation qu'il glorifia comme la civilisation par excellence. Si ce n'est qu'aujourd'hui que les modernes sont parvenus à éprouver le pressentiment qu'un sombre destin menace l’Occident (1), depuis des siècles déjà certaines causes ont agi qui ont provoqué un tel état spirituel et matériel de dégénérescence que la plupart des hommes se trouvent privés, non seulement de toute possibilité de révolte et de retour à la «normalité «et au salut, mais également, et surtout, de toute possibilité de comprendre ce que «normalité «et salut signifient. Aussi, pour sincères que puissent être les intentions de certains, parmi ceux qui, de nos jours, jettent l'alarme et tentent çà et là des «réactions », ces tentatives ne peuvent être prises au sérieux et l'on ne doit pas se faire d'illusions quant à leurs résultats. Il n'est pas facile de se rendre compte à quelle profondeur il faut creuser avant d'atteindre la racine première et unique, dont les prolongements naturels et nécessaires sont non seulement ceux dont l'aspect négatif est désormais patent, mais bien d'autres aussi que même les esprits les plus audacieux ne cessent de présupposer et d'admettre dans leur propre mode de penser, de sentir et de vivre. On «réagit ». Continent pourrait il en être autrement devant certains aspects désespérés de la société, de la morale, de la politique et de la culture contemporaines? Mais, précisément, il ne s'agit que de «réactions », non d'actions, de mouvements positifs partant de l'intérieur et attestant la possession d'une base, d'un principe, d'un centre. - Or, en Occident, on a joué bien trop longtemps avec les accommodements et les «réactions ». L'expérience a montré que cette voie ne mène pas- au -seul but qui importe vraiment. Il ne s'agit pas, en effet, de se tourner et de se retourner sur un lit d'agonie, mais de s'éveiller et de se mettre debout. Les choses en sont arrivées à un point tel que l'on se demande aujourd'hui qui serait capable d'assumer le monde moderne, non dans quelqu'un de ses aspects particuliers, mais en bloc, jusqu'à en percevoir le sens final. Or ce serait là l'unique point de départ. Mais il faut, pour cela, sortir du cercle fascinateur. Il faut savoir concevoir ce qui est autre - se créer des yeux neufs et des oreilles neuves pour des choses devenues, du fait de l'éloignement, invisibles et silencieuses. Ce n'est qu'en remontant aux significations et aux visions antérieures à l'apparition des causes dont découle la civilisation actuelle, qu'il est possible de disposer d'une référence absolue, d'une clef pour la compréhension effective de toutes les déviations modernes - et de pourvoir en même temps d'un rempart solide, d'une ligne de résistance inébranlable, ceux auxquels, malgré tout, il sera donné de rester debout. Et aujourd'hui, précisément, seul compte le travail de celui qui sait se tenir sur les lignes de crête: ferme dans ses principes, inaccessible à toute concession, indifférent aux fièvres, aux convulsions, aux superstitions et aux prostitutions au rythme desquelles dansent les dernières générations. Seule compte. la résistance silencieuse d'un petit nombre, dont la présence impassible de «convives de pierre »sert à créer de nouveaux rapports, de nouvelles distances, de nouvelles valeurs, et permet de constituer un pôle qui, s'il n'empêche certes pas ce monde d'égarés d'être ce qu'il est, transmettra pourtant à quelques-uns la sensation de la vérité - sensation qui sera peut-être aussi le début de quelque crise libératrice. Dans la limite des possibilités de son auteur, ce livre entend contribuer à cette oeuvre. Sa thèse fondamentale est l'idée de la nature décadente du monde moderne. Son but est de prouver cette idée, en se référant à l'esprit de la civilisation universelle, sur les ruines de laquelle a surgi tout ce qui ,est moderne: ceci comme base de toute autre possibilité. <strong>...</strong></p>