Balder Ex-Libris - Hutin SergeReview of books rare and missing2024-03-27T00:16:02+00:00urn:md5:aa728a70505b2fae05796923271581c2DotclearHutin Serge - Les Gnostiquesurn:md5:1e9eb5d3ce87febab0d5f2b71a1457462018-05-26T17:19:00+01:002023-05-26T16:23:52+01:00balderHutin SergeGnose <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img4/Hutin_Serge_-_Les_Gnostiques.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Hutin Serge</strong><br />
Ouvrage : <strong>Les Gnostiques</strong><br />
Année : 1959<br />
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Introduction. En tête de son gros ouvrage contre les Hérésies, Saint Épiphane (mort en 403) donne une liste impressionnante - et, nous précise-t-il, d’ailleurs incomplète - de sectes redoutables qui menacent l’unité de l’Église : les Simoniens, les Ménandriens, les Satorniliens, les Basilidiens, les Nicolaïtes, les Stratiotiques, les Phibionites, les Zacchéens, les Borborites, les Barbélites, les Carpocratiens, les Cérinthiens, les Nazaréens, les Valentiniens, les Ptoléméens, les Marcosiens, les Ophites, les Caïnites, les Séthiens, les Archontiques, les Cerdoniens, les Marcionites, les Apelliens, les Encratites, les Adamites, les Melchisédéciens... (et nous n’avons pas reproduit toute cette interminable nomenclature). Chez tous les Pères de l’Église qui ont combattu les gnostiques (gnostikoï) - faux chrétiens qui prétendaient posséder une Connaissance (γνώσις, gnôsis) merveilleuse, nous trouvons le même tableau : celui de mouvements hérétiques se diversifiant, se ramifiant à l’infini, tels des champignons vénéneux, en d’innombrables sectes et sous-sectes. À propos des Valentiniens, Saint Irénée (évêque de Lyon à partir de l’année 177) remarque même qu’il est « impossible de mettre la main sur deux ou trois qui disent la même chose sur le même sujet ; ils se contredisent absolument, aussi bien sur les mots que sur les choses ». <strong>...</strong></p>Hutin Serge - Les civilisations inconnuesurn:md5:fdd8e1b743a316abd41e7106f24c4f9b2018-05-26T17:09:00+01:002023-05-26T16:17:40+01:00balderHutin SergeCivilisations <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img4/Hutin_Serge_-_Les_civilisations_inconnues.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Hutin Serge</strong><br />
Ouvrage : <strong>Les civilisations inconnues Mythes ou réalités</strong><br />
Année : 1972<br />
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Serge Hutin s’est voué à l’exploration résolument méthodique et objective de tous les domaines humains où affleure le mystère, des stupéfiants rites et symboles des sociétés secrètes au « Grand OEuvre » des alchimistes. Voici, cette fois, une grande étude consacrée à ce fantastique, ce plus fascinant des problèmes : celui des civilisations inconnues, celui de ces continents fabuleux, l’Atlantide, la Lémurie et les autres, qui ont alimenté tant de rêves, tant de légendes. Sans quitter un instant une attitude toute de bon sens, sans jamais succomber à l’attrait dangereux des tentations irrationalistes, l’auteur nous donne ici le panorama complet de toutes les traditions, de tous les vieux mythes, des légendes les plus extraordinaires centrées autour du grand thème des civilisations perdues ; il confrontera pour nous toutes les hypothèses, même les plus stupéfiantes, qui ont été avancées par les chercheurs les plus divers sur la localisation, l’histoire et la destinée des Atlantes, des Hyperboréens, plus mystérieux encore. Mais Serge Hutin nous conduira aussi, par la même occasion, à travers toutes ces terrifiantes énigmes archéologiques : les colosses de l’île de Pâques, les ruines de Tiahuanaco, les rochers sculptés de Marcahuasi au Pérou, la terrasse de Baalbek, les ruines sud-africaines de Zimbabwe, autant de sites qui obligent les archéologues d’esprit ouvert à envisager sans frémir les hypothèses les plus insolites, les plus non-conformistes que l’on puisse rêver. Lire ce livre, c’est faire le plus fantastique, le plus merveilleux des voyages - dans l’espace et aussi dans le temps : des splendides légendes grecques à la science fiction déchaînée, de l’Islande et du Pérou à la forêt de Fontainebleau. Un chatoyant feu d’artifice de légendes, de rêveries, d’idées, de théories en marge de l’orthodoxie scientifique - de faits également tout aussi énigmatiques et stupéfiants que les contes les plus oniriques. Serge Hutin examine en toute objectivité la valeur relative de chacune des théories ou hypothèses qui ont été avancées par les archéologues, les historiens, les ethnologues ; il ne craint pas de scruter également les points de vue intrépides de l’ésotérisme ou même du roman fantastique. Finalement, la réalité ne semble-t-elle pas, là comme ailleurs, confirmer la fiction la plus échevelée en apparence ? <strong>...</strong></p>Hutin Serge - Les secrets du tantrismeurn:md5:088f1dc017ebe013f46327de8ea177022018-05-26T11:27:00+01:002023-05-26T16:31:16+01:00balderHutin SergeIndeTantra <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img4/Hutin_Serge_-_Les_secrets_du_tantrisme.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Hutin Serge</strong><br />
Ouvrage : <strong>Les secrets du tantrisme Magie ou technique de l'amour ?</strong><br />
Année : 1973<br />
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Introduction. Nous voyons se multiplier aujourd'hui et partout dans Le monde des travaux et des recherches sur les traditions secrètes qui reflètent bien l'éternelle fascination de l'âme humaine pour l'évasion magique. Mais qu'est-ce donc que la magie ? <strong>...</strong></p>Hutin Serge - Commentaires sur le Mutus Liberurn:md5:9731a7b70ee2057123c2c860c62a310b2015-10-22T10:24:00+01:002015-10-22T18:25:08+01:00balderHutin SergeAlchemyMutus LiberRoman <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img3/Hutin_Serge_-_Commentaires_sur_le_Mutus_Liber.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Hutin Serge</strong><br />
Ouvrage : <strong>Commentaires sur le Mutus Liber</strong><br />
Année : 19**<br />
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Introduction. Pour introduire l’Alchimie il m’a semblé tout indiqué de reproduire ici un texte écrit par mon ami Serge Hutin († 1/11/97) pour le volume 506 « L’ALCHIMIE » de la collection « Que Sais-je » : « Rien de plus aisé, en apparence, que de définir l’Alchimie : c’est, dit-on couramment, l’art de la transmutation des métaux, cette pseudo-science du Moyen Age, dont le but était la fabrication de l’or. Et beaucoup complètent cette définition par une condamnation dédaigneuse et catégorique, s’écriant avec le chimiste Fourcroy : « L’alchimie a occupé beaucoup de fous, ruiné une foule d’hommes cupides ou insensés, et dupé une foule encore plus grande d’hommes crédules. * » Cependant, si on étudie un peu moins légèrement la question, on s’aperçoit que, sous le terme Alchimie, se cache une réalité historique extrêmement complexe. « L’histoire de l’Alchimie, écrit Berthelot, est fort obscure. C’est une science sans racine apparente, qui se manifeste tout à coup au moment de la chute de l’Empire Romain et qui se développe pendant tout le Moyen Age, au milieu des mystères et des symboles, sans sortir de l’état de doctrine occulte et persécutée; les savants et les philosophes s’y mêlent et s’y confondent avec les hallucinés, les magiciens, les charlatans et parfois même avec les scélérats, escrocs, empoisonneurs et falsificateurs de monnaie. » Le problème est loin d’être clair et, si de nombreux travaux érudits ont été consacrés à l’Alchimie, cette dernière n’en continue pas moins à être profondément discréditée aux yeux de la majorité du grand public, qui, d’ordinaire, ne fait guère de différence entre « alchimiste », « sorcier » et « charlatan »: l’Alchimie aurait été une sorte d’art plus ou moins magique, consistant à combiner avec ingéniosité tours de passe-passe, cornues et invocations au Diable, dans le but d’obtenir de l’or, ou de passer pour en obtenir aux yeux des badauds émerveillés... Si l’Alchimie n’avait été que cela durant toute la longue période où elle a été cultivée, elle ne mériterait certes pas d’avoir été étudiée par tant d’historiens et de savants modernes, à commencer par le grand chimiste Berthelot. Mais, lorsque l’on sait différencier les véritables alchimistes des escrocs et des charlatans qui prétendaient être des adeptes de l’art sacré, on s’aperçoit que l’Alchimie, loin de se réduire à la simple fabrication de l’or, était en réalité quelque chose de beaucoup plus noble, et aussi de beaucoup plus complexe. Aussi une étude impartiale, même rapide, de cette antique « Science d’Hermès » est-elle du plus haut intérêt. C’est à une exploration véritablement passionnante des temps passés que nous convions le lecteur... <strong>...</strong></p>Hutin Serge - Hommes et civilisations fantastiquesurn:md5:1cb883d33282327dc391a199dac2c5312014-10-20T21:18:00+01:002014-10-20T20:54:59+01:00balderHutin SergeArchéologieCivilisationsConspirationConspirationFranceHistoire InterditeHébraïsmeIsraëlOVNIRothschild <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img3/Hutin_Serge_-_Hommes_et_civilisations_fantastiques.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Hutin Serge</strong><br />
Ouvrage : <strong>Hommes et civilisations fantastiques</strong><br />
Année : 1970<br />
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Introduction. Le début de l’exploration de l’espace, marqué en juillet 1969 par la conquête de la Lune, est loin d’avoir signifié la fin de tous les mystères et des énigmes que recèle notre planète. En réalité, la science élargit les frontières de sa connaissance vers l’extérieur tout en laissant de côté une zone marginale de faits qui n’appartiennent plus au domaine de la légende mais qui n’entrent pas encore dans le savoir scientifique. Le présent ouvrage ne vise qu’à un but, confronter le lecteur avec les problèmes et les mystères qui subsistent sur notre planète et dont la solution promet d’être aussi passionnante que la conquête de l’espace, peut-être même plus car elle intéresse directement la fabuleuse histoire de l’homme. <strong>...</strong></p>Hutin Serge - Techniques de l'envoûtementurn:md5:1c463f8ca04c65fec3666474638f2a152014-10-20T20:00:00+01:002014-10-20T20:32:17+01:00balderHutin SergeConspirationFranceHébraïsmeIsraëlMagie <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img3/Hutin_Serge_-_Techniques_de_l_envoutement.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Hutin Serge</strong><br />
Ouvrage : <strong>Techniques de l'envoûtement Initiation et connaissance</strong><br />
Année : 1976<br />
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A mon ami le « mage blanc », Paul I-Ki, en reconnaissant hommage S.H. Introduction. L’envoûtement, cette emprise victorieuse d’un homme sur un autre (nous aurons à mieux préciser la définition), constitue sans nul doute l’une des pratiques les plus frappantes du domaine de la magie, l’une des plus archaïques aussi. Mais ne serait-il pas utile de commencer par définir ce qu’est au juste la magie ? Pour cela, il n’est pas mauvais de partir des images courantes qui nous viennent tout de suite à l’esprit quand on prononce ce mot. Première caractéristique bien connue : la magie serait l’art d’obtenir des résultats contraires aux mécanismes normaux qui sont habituellement nécessaires pour les voir se produire. A la fin du XVIe siècle, le moine inquisiteur Martin Del Rio dans ses Disquisitiones Magicae (1592) faisait sienne cette conception populaire de la magie, en y ajoutant (vous le constaterez) une nuance destinée à préserver le domaine des miracles, où il y a, certes, production d’effets contraires au déterminisme naturel mais où c’est une puissance surnaturelle souverainement bénéfique (de source divine) qui intervient. Il disait donc : « Dans son acception commune, la magie est l’art et le pouvoir de produire des effets extraordinaires et étonnants, grâce à une force existante et naturelle. J’ai dit une force existante et naturelle, afin de séparer ces effets des vrais miracles. » Prenons deux exemples destinés à fixer les idées. Soit un homme qui désire devenir très riche : pour y parvenir, il devra faire en sorte (par un processus le plus souvent long et décevant) de choisir un métier bien rémunéré et d’y persévérer, ou encore (ce qui ne se fera pas non plus sans compétence ni efforts) s’efforcer de placer avantageusement ses fonds dans des affaires favorables. Ou bien encore, il pourra (s’il est un être sans scrupules) tenter le risque d’une action hors la loi, telle un hold-up important, mais qui suppose les risques policiers majeurs que l’on sait. Alors que la magie sera réputée capable, en revanche, d’obtenir des résultats analogues mais d’une manière rapide, voire instantanée, sans efforts ni risques : trouver l’emplacement d’un trésor ; savoir à l’avance les billets de loterie gagnant des lots importants ; obliger un privilégié de la fortune à remettre une grande partie de son magot. L’exemple d’un homme qui, remarquant une très jolie femme qui passe dans sa rue, veut en faire la conquête est tout aussi significatif. Normalement, sauf le cas (bien rare) d’un « coup de foudre » réciproque, cela lui donnera (et sans pour cela que le résultat souhaité soit garanti) tout d’abord une possibilité d’aborder la personne, puis des rencontres progressives, mais fréquentes ; dans la vie courante, les séducteurs irrésistibles1 sont, en effet, plus rares qu’au cinéma. Cependant, la croyance selon laquelle il existerait des procédés magiques infaillibles, susceptibles de rendre la femme irrésistiblement et presque immédiatement amoureuse de l’homme qui l’a remarquée, est très fréquente. La magie serait-elle l’art d’obtenir n’importe quoi, sans tenir compte des nécessités, des lois les plus manifestes ? L’âme populaire le croirait volontiers. Comme la marraine de Cendrillon, le magicien serait capable de changer une citrouille en carrosse. Aussi extraordinaire que cela puisse sembler à l’époque où l’homme vient de mettre le pied sur le sol lunaire, non seulement la croyance en l’efficacité de la magie subsiste, mais d’innombrables personnes continuent à croire que tout (ou presque) pourrait être obtenu sans effort, pas même, d’ailleurs, celui de pratiquer soi-même la magie, puisque des « spécialistes » proposent leurs services, moyennant rétribution, cela va sans dire. Il est fort instructif, à cet égard, de lire les annonces publiées (en France, en Grande-Bretagne, aux Etats-Unis, en Italie et en bien d’autres pays occidentaux) soit dans des périodiques spécialisés, soit dans des hebdomadaires à grande diffusion. En voici trois exemples significatifs, que nous relevons au hasard (le lecteur comprendra que nous ne donnions pas l’identité des annonceurs) dans un journal à très grand tirage : « Obtenez tout ce que vous désirez. » «Réussite en tout : retour d’affection, désenvoûtement. » « Émettez un voeu, je le réaliserai. » Trois exemples seulement, entre bien d’autres annonces similaires. Si grand est l’attrait du merveilleux que rien, même les réalités les plus visibles, ne peut entamer la crédulité populaire. De même que les champs de courses sont hantés par des vendeurs de « tuyaux » infaillibles dont les vêtements élimés ne semblent guère cependant attester leur propre réussite ; de même il est des mages se disant capables de découvrir les plus fabuleux trésors et qui ont bien du mal à payer leur loyer ! La crédulité est encore largement répandue, et pas seulement dans les campagnes reculées. Autre caractéristique de la magie dans la représentation imaginative commune de celle-ci par le public : son caractère à la fois secret et « maudit », illicite. Caractéristique adoptée par René Hubert et Marcel Mauss2 pour donner la physionomie du rite magique : « Tout rite qui ne fait pas partie d’un culte organisé, rite privé, secret, mystérieux, et tendant, comme limite, vers le rite prohibé. » Assurément, on n’a pas attendu le christianisme pour condamner les pratiques magiques, interdites aussi bien par Moïse que dans la Rome primitive, par la loi des XII Tables. Mais ne serait-il pas plus normal de distinguer, selon les buts poursuivis, deux types de magie, l’une licite, l’autre (tout au moins en principe) condamnée? Distinction qui se trouve déjà chez les populations sans écriture. C’est abusivement, par exemple, qu’on nomme « sorciers » tous les magiciens d’Afrique noire. Et, dans ce qu’on nomme la « sorcellerie » des campagnes françaises (ainsi que d’autres pays européens), on trouverait les bons magiciens (s’occupant tout spécialement de guérir) et, à l’opposé, ceux qui, ayant «fait un pacte avec le diable », se spécialisent dans les pratiques nuisibles à autrui. Il est vrai que la distinction entre la « magie blanche » (bénéfique) et la « magie noire » (maléfique) n’est pas toujours nettement tranchée. On trouvera parfois les mêmes personnes accomplissant aussi bien les actes bénéfiques que ceux nuisibles à autrui : c’est le cas pour certains sorciers et « jeteurs de sorts » des campagnes comme ce l’est pour divers « mages » actuels, travaillant (au gré du client) pour des résultats positifs ou négatifs, selon les cas. <strong>...</strong></p>Hutin Serge - Gouvernants invisibles et sociétés secrètesurn:md5:35277f1ca606696c37d958301826c4e92013-08-09T18:42:00+01:002013-08-09T17:44:56+01:00balderHutin SergeConspirationFranc-maçonnerie <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img2/.Hutin_Serge_-_Gouvernants_invisibles_et_societes_secretes_s.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Hutin Serge</strong><br />
Ouvrage : <strong>Gouvernants invisibles et sociétés secrètes</strong><br />
Année : 1971<br />
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Dans les coulisses de l’histoire. Il existe au nord de Nice un étonnant édifice, la pyramide de Falicon, étudié par nos amis Robert Charroux, Guy Tarade et Maurice Guinguand. Cette pyramide repose au-dessus d’une double cavité souterraine, dite grotte de la chauve-souris (en dialecte niçois della ratapigniata). Ces salles souterraines sont des formations naturelles aménagées depuis une époque assez ancienne — le fait est indéniable — pour servir à des cérémonies magiques secrètes. Que la pyramide ait été édifiée sur ce sanctuaire souterrain n’est certainement pas un hasard : au solstice d’été, le soleil — juste à son lever — illumine la paroi d’une des grottes et le reflet a exactement la forme d’un triangle, symbole évident de la trinité divine. Le site de Falicon, situé en un lieu où s’étaient installés les Templiers et qui se trouve, de plus, à proximité du « Mont Chauve » (montagne associée, dans les antiques légendes populaires niçoises, comme c’est le cas dans le monde entier pour les hauteurs qui portent ce nom, à d’ancestrales cérémonies magiques), n’aurait-il pas été utilisé encore à une date très récente ? Selon une tradition orale rapportée par des amis niçois, le temple souterrain aurait servi, en plein XXe siècle, à célébrer des initiations rituelles de très haut degré. Peut-être faut-il supposer l’existence d’un passage secret qui partirait de la salle inférieure de la caverne de la chauve-souris pour aboutir tout au bas de la montagne, jusqu’à un sanctuaire souterrain encore plus secret, réaménagé entre les deux guerres. On pourrait alors se demander, simple hypothèse de ma part, si le quadruple monument à l’épaisse porte blindée qui se trouve pas très loin de la pyramide, en bas de la pente, bien dissimulé au regard des promeneurs, ne pourrait pas être l’autre accès à ce souterrain secret. Aleister Crowley connaissait sûrement toute la disposition de l’ensemble rituel de Falicon : n’alla-t-il pas, vers 1930, y diriger en personne de grandes cérémonies magiques ? L’Histoire a-t-elle un sens ? Le déconcertant spectacle du tourbillon vertigineux des affaires humaines, les incessants bouleversements qui se sont produits au long des siècles, nous amènent volontiers à nous demander si le déroulement historique lui-même a un sens. On connaît le mot de Shakespeare : « Une histoire de fous racontée à d’autres fous. » Mais, vu de haut, l’ensemble apparemment chaotique ne peut-il pas prendre un sens cohérent ? On pourrait, à propos des communautés humaines et de l’humanité tout entière, avoir recours à l’image simple de la fourmilière : les fourmis nous semblent errer au hasard selon une activité fébrile et désordonnée, alors que, en fait, toutes les actions individuelles concourent à un but commun dont les constantes sont déterminées de manière rigoureuse par « l’âme collective » de la fourmilière. Le premier facteur à considérer est la situation géographique des divers Etats. Ce n’est pas un hasard si des ensembles comme la Lotharingie ou le Duché de Bourgogne, qui s’étendait des Flandres à la Bourgogne proprement dite, n’ont pu subsister longtemps, alors que la France, au long des siècles, a tendu à obtenir sa forme optimale : celle, comme on dit, de l’hexagone : c’est parce que ses « frontières naturelles » formaient un ensemble géométrique harmonieux. Autre facteur, plus profond encore : l’ensemble psychique actif et structuré (l’égrégore, selon la terminologie occultiste) formé par les divers peuples. Chacun porterait en lui, au départ, ses possibilités plus ou moins grandes de réussite. Mais il convient alors de faire intervenir l’action de l’égrégore de l’humanité dans son ensemble. Si l’on tente d’examiner l’histoire humaine du point de vue de Sirius, c’est-à-dire du point de vue le plus impersonnel et le plus général possible, on distingue alors une oscillation, plus ou moins accentuée, parfois très violente, mais sans que jamais l’un des deux termes soit complètement supprimé par l’autre, entre deux pôles extrêmes : d’un côté l’équilibre, une organisation synthétique, une ordonnance harmonieuse, et, à l’opposé, le chaos total, la désorganisation, la dissolution. Ce second terme est-il vraiment le fait du hasard, et le déchaînement des forces chaotiques n’obéit-il pas lui-même à des actions directrices précises ? Un auteur anglais, qui usait du pseudonyme de Robert Payne, publiait en 1951 chez l’important éditeur londonien Wingate un ouvrage intitulé Zero. The story of terrorism (Zéro. Histoire du terrorisme). Il s’est efforcé d’y montrer que derrière l’usage systématique de la terreur par les différentes formes de régimes totalitaires sans exception, on trouvait toujours le même noyau occulte qui maniait savamment, à l’ombre des gouvernements visibles, cette arme terrible. Arme systématique qui dépassait donc de beaucoup la simple volonté, individuelle ou collective, justifiée, de se venger d’ennemis et de les empêcher de nuire. Dès la publication du livre, se produisit une série de « coïncidences » bien curieuses : avant la mise en vente, de mystérieux émissaires achètent tout le stock disponible ; malgré le caractère sensationnel des révélations qu’apportait l’ouvrage, aucune critique ne paraît dans la grande presse ; la maison Wingate, une des plus solides du marché londonien, se trouve brusquement acculée à la faillite ; l’auteur meurt mystérieusement quelques mois plus tard. Il ne pouvait pas s’agir, en l’occurrence, de divulgations de secrets d’État ni d’espionnage militaire ou industriel : l’ouvrage ne comportait aucune information de cette nature. La seule explication possible est que l’auteur avait découvert l’existence, à l’échelle mondiale, de gouvernants occultes, au-delà même des grosses puissances financières qui ne jouent, somme toute, que le rôle subordonné de bailleur de fonds. Notre ami Jacques Bergier nous racontait un jour qu’il existe une série de questions dont il est absolument interdit à la presse de parler et dont la liste se trouve stipulée avec précision sur un petit carnet noir qui — quel que soit le régime politique du pays, car l’interdit est universel, mondial — se trouve remis à tout directeur d’un important organe de presse d’information, qu’il soit tributaire du grand capitalisme ou communiste. Cependant, le fait même que des fuites aient pu se produire montre que les conditions qui prévalent aujourd’hui (ce qui marquerait, selon de nombreux ésotéristes, le passage de l’ère zodiacale des Poissons à celle du Verseau) rendent désormais possible ce qui auparavant ne l’était pas. Cependant, ne peut-on pas considérer que l’histoire terrestre reflète les antagonismes, les équilibres temporaires et les affrontements successifs qui se déroulent sur un autre plan. Voici ce que remarque avec profondeur André Gautier-Walter (La Chevalerie et les aspects secrets de l’Histoire) : « L’Egypte est le reflet du Ciel, est-il écrit dans le Livre d’Hermès. Ceci est vrai aussi pour toutes les nations, lorsqu’elles sont devenues majeures, conscientes de leur destin et de leur mission envers elles-mêmes et envers les autres. » Se poserait alors à nouveau le problème de déterminer quel est le gouvernement idéal, problème que se posait déjà l’Antiquité (voir La République de Platon). Cet Etat idéal, faut-il le situer dans le passé lointain ou au contraire dans l’avenir ? Si l’on admet la justesse de la vision ésotérique traditionnelle des cycles, les deux réponses se rêveraient ensemble : la fin d’un cycle, c’est à la fois l’ « apocalypse » au sens ordinaire du terme, et, comme les destructions sont la condition nécessaire de la régénération, le début d’un nouvel âge d’or. Y a-t-il des gouvernants inconnus ? Un célèbre homme d’Etat anglais du siècle dernier, Benjamin Disraeli, a écrit ces lignes significatives : « Le monde est gouverné par de tout autres personnages que ne l’imaginent ceux dont l’oeil ne plonge pas dans la coulisse ». Déjà, à un niveau ordinaire, sur lequel paraissent assez souvent des informations accessibles à la grande presse, on s’aperçoit de la manière dont toutes sortes d’ « équipes » peu voyantes, et théoriquement subordonnées aux gouvernements officiels, jouissent en fait de possibilités d’actions autonomes qui échappent à ces gouvernements : les équipes technocratiques des administrations et des ministères sont puissantes et durables (les ministres, voire les régimes, passent, les grands commis restent). Les services secrets et les « polices parallèles » jouent volontiers leur jeu personnel, complexe et enchevêtré, et les possibilités d’action de la haute finance se situent, chacun le sait, au niveau international. Mais existe-t-il de véritables gouvernants invisibles ? Le romancier André Hardellet, dans son livre Le seuil du jardin, écrit : « Derrière les gouvernements qui se succèdent, vous avez dû sentir la permanence de certaines forces, de certains principes, cette stabilité ne s’explique que par des puissances occultes qui, en fait, dirigent le pays. Changer les noms ou les étiquettes d’un parti ne signifie rien et la foule se contente d’une façade. Je schématise, naturellement : la réalité est plus complexe, des évolutions ont eu lieu, mais, en gros, les choses se passent bien ainsi. A côté des ministères officiels, il existe des organismes qui les doublent et dont le pouvoir les dépasse parfois. Je ne représente (c’est l’un des agents d’exécution du gouvernement occulte qui parle), qu’un rouage secondaire dans l’ensemble. Je ne connais pas tous ceux qui travaillent dans le même sens que moi et j’ignore encore plus où aboutit le réseau de forces. Vous pouvez même supposer que personne ne détient l’autorité suprême, qu’elle émane d’une volonté commune ». Ceci est écrit dans un roman, mais Hardellet s’inspire de faits réels dont il a eu connaissance. Il faudrait donc se représenter les organes du gouvernement occulte comme une série d’éléments emboîtés et superposés, les uns à l’échelle nationale, les autres qui dépassent même les distinctions de frontière ; chacun de ces éléments aurait un pouvoir absolu sur les instances qui lui sont inférieures, mais serait lui-même totalement subordonné aux instances supérieures, qu’il ne connaît que par le ou les individus chargés de faire la liaison. A supposer que des fuites et des divulgations aient lieu, aucun péril majeur, du fait de cloisonnement, ne pourrait jamais atteindre les instances supérieures. De plus, les sanctions dans ce cas seraient tout à fait impitoyables : d’où le très petit nombre de trahisons. ne sont pas seulement celles qui ressortissent à la haute politique traditionnelle, mais bien celles qui, au premier abord, semblent anodines mais sont rendues dangereuses par une vulgarisation inconsidérée. Prenons l’exemple des stupéfiants. S’il n’existe qu’un petit nombre de drogués, ceux-ci ne nuisent qu’à eux-mêmes et à leur descendance éventuelle. Mais si l’usage de la drogue se généralise de plus en plus, c’est une société, une civilisation entière qui est mise en péril. Des adversaires de la Chine communiste se sont demandés si la diffusion croissante des stupéfiants parmi la jeunesse occidentale aujourd’hui ne répondait pas à un plan méthodique de subversion. Ce serait à leurs yeux se représenter de façon bien simpliste le « péril jaune » que d’imaginer les armées chinoises déferlant sur l’Occident au milieu de furieux combats. Ne chercheraient-elles pas plutôt à se trouver assurées, préalablement, de ne rencontrer aucune résistance ou une résistance affaiblie ? André Hardellet nous décrit les efforts tenaces et cruels que déploie le gouvernement invisible pour détruire la géniale « machine à rêver » construite par un inventeur parisien : « Nous tenions la machine à rêver pour un danger social aussi néfaste que l’usage de la drogue. Il s’agissait d’une doctrine… Nous ne sommes pas sur Terre pour rêver mais pour agir et remplir une tâche. Rien ne se gagne sans un effort, une discipline. » Parce qu’il y a, en effet, des êtres qui, précisément, rêvent d’une grande libération magique qui leur permettrait d’échapper aux limites et aux asservissements des contingences terrestres. Citons à ce sujet ce passage du si beau roman de Hardellet : « (L’inventeur de la machine à rêver) appelait ça sa lanterne magique. Avec elle, on retrouvait le regard neuf, la sensibilité intacte, et Baudelaire a dit que tout génie venait de là ». Mais ainsi n’entre-t-on pas en conflit avec les directives inflexibles, impersonnelles, générales de l’espèce humaine ? <strong>...</strong></p>