Balder Ex-Libris - Rouannet MarcReview of books rare and missing2024-03-27T00:16:02+00:00urn:md5:aa728a70505b2fae05796923271581c2DotclearRouannet Marc - L'éclosion révisionniste Livre 2urn:md5:a7e5aa21c3a917c4ebef5f37856d41c52013-01-28T10:25:00+00:002013-01-29T00:03:06+00:00balderRouannet MarcAuschwitzRévisionnismeSeconde guerre mondiale <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img2/.Rouannet_Marc_-_L_eclosion_revisionniste_Livre_2_s.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Rouannet Marc (Rapin Nicolas)</strong><br />
Ouvrage : <strong>L'éclosion révisionniste Livre 2 Etudes de faits et de fantaisies</strong><br />
Année :1984<br />
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Lien de téléchargement : <a href="https://balderexlibris.com/public/ebook/Rouannet_Marc_-_L_eclosion_revisionniste_Livre_2.zip">Rouannet_Marc_-_L_eclosion_revisionniste_Livre_2.zip</a><br />
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DIAGNOSTIC RÉTROSPECTIF, MÉDECINE HISTORIQUE ET ÉPIDÉMIOLOGIE DE L’ESPRIT. Au XIXe siècle, les grands progrès scientifiques de la médecine permirent de rouvrir des dossiers anciens controversés. La science, tout à coup, pouvait conduire, par un diagnostic rétrospectif incontestable, à préciser la nature ou établir l’existence d’un fait ancien : le médecin pouvait ainsi devenir l’auxiliaire de l’historien. La contribution la plus remarquable de la médecine historique est relative aux épidémies de peste. Leurs ravages étaient immenses, leur cause dernière inconnue et des explications fabuleuses ajoutaient leur désordre au mal naturel. La médecine historique, au-delà de sa contribution historique, donne donc occasion de réfléchir sur les interprétations inappropriées que les hommes se donnaient de phénomènes pathologiques très dangereux, et de mesurer les inconvénients tragiques des explications fallacieuses. La science permettant de faire le départ entre la maladie corporelle et les égarements de l’esprit, il devenait possible d’entrevoir l’autonomie de ces derniers, de spécifier le concept d’épidémie psychique et d’envisager une hygiène propre à ce domaine neuf. Pour les médecins du XIXe siècle, cette prophylaxie, pour être effective, devait être mise en œuvre en tout premier lieu par les éducateurs, car les illusions s’attrapent surtout par les oreilles et est enseignante l’histoire des erreurs pathétiques que les humains ont entretenues sur leur propre compte et dont ils pourraient s’éprendre à nouveau. Le phénomène concentrationnaire du IIIe Reich s’est terminé dans un désastre épidémique que l’hagiographie commémorative censure. Il peut donc être instructif de rappeler les terminaisons des pestes classiques dont la connaissance rétrospective est mieux assurée. Toutes les pestes, dont le choléra de Paris en 1832, se terminaient invariablement par les procès d’hypothétiques semeurs de peste. Ceux-ci, appelés « graisseux » en France et « untori » en Italie, étaient accusés d’avoir répandu la peste par des moyens techniques dont la science du XIXe siècle montra qu’au grand jamais le mal n’avait pu être répandu par ces façons que décrivaient les témoins péremptoires et les accusés suppliciés. D’un seul coup, par le décret de la découverte scientifique, les milliers de martyrs de la malédiction populaire furent réhabilités tandis que la pensée surprise s’interrogeait sur la fonction constante de la justice et de la religion dans ces atroces procès émissariaux où la question conduisait par avance à la roue, souvent des juifs, toujours des innocents. Les épidémies virales du passé étaient d’autant plus inquiétantes que l’épidémie qui touchait le corps dissimulait une épidémie de démonopathie indépendante de la première. A la brutalité du mal naturel s’ajoutaient discrètement les sauvageries de l’imagination alarmée des hommes. Si l’on observe que les liens sociaux, déchirés par l’épidémie, retrouvaient dans ces sacrifices tragiques une unité perdue, une grande civilisation se doit d’être la plus économe de ces moyens archaïques qui, la passion éteinte, inspirent plus de honte que de fierté. Et pourtant, aucun siècle n’a échappé à ces vertiges. Les ménades grecques qui l’hiver allaient danser nues sur les montagnes, les loups-garous décrits par Oribase, médecin de l’empereur Julien, le mal des ardents au Xe siècle, la danse de Saint-Guy du XIVe, les enfants de la Saint-Michel du siècle suivant qui, d’Allemagne, allèrent mourir sur les routes de l’île sainte, le tarentisme italien : partout pullulent les sorciers, les graisseux, les feux follets. La science n’arrête pas ces phénomènes, elle en modernise tout au plus les apparences. Au siècle dernier, en 1850 à Hydesville aux États-Unis, les maisons craquent ; les tables se mettent à tourner ; avec les esprits frappeurs s’ouvre encore une fois l’empire des morts. <strong>...</strong></p>Rouannet Marc - L'éclosion révisionniste Livre 1urn:md5:a7148da7f507a576c7007cb6437c14642013-01-28T10:19:00+00:002013-01-29T00:02:43+00:00balderRouannet MarcAuschwitzRévisionnismeSeconde guerre mondiale <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img2/.Rouannet_Marc_-_L_eclosion_revisionniste_Livre_1_s.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Rouannet Marc (Rapin Nicolas)</strong><br />
Ouvrage : <strong>L'éclosion révisionniste Livre 1 Le droit de l'historiographie</strong><br />
Année :1983<br />
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Lien de téléchargement : <a href="https://balderexlibris.com/public/ebook/Rouannet_Marc_-_L_eclosion_revisionniste_Livre_1.zip">Rouannet_Marc_-_L_eclosion_revisionniste_Livre_1.zip</a><br />
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L’étude du phénomène concentrationnaire présente bien des difficultés. Subsistent les lésions profondes d’une terrible guerre. Les informations données sur le sujet sont contradictoires. Les sources avérées, fragmentaires, disparaissent souvent sous une abondance de documents trompeurs. L’horreur, souvent exaltée, distrait la raison et détourne de l’étude impartiale des faits. Le chercheur qui veut appliquer à ce sujet les méthodes éprouvées de l’historiographie se voit opposer des réserves psychologiques qu’il lui faut comprendre et écarter avec délicatesse et fermeté. On dit que les malheurs sont trop proches. De fait, de si grandes douleurs, dès que l’on y songe, deviennent toutes proches, et si les exigences de la vie quotidienne peuvent nous les faire oublier, elles reviennent à la moindre occasion qui nous les rappelle. Car la détresse des personnes aimées ne peut que vous toucher jusqu’à la mort. Pourtant, la recherche impartiale des faits, nécessaire pour établir la vérité, est plus encore exigée par le deuil par lequel se distingue le monde des morts de celui des vivants. La loi veut que trois décennies séparent les peuples du fin mot de l’Histoire. 1984 marque l’année de la quatrième. Or, de nombreuses archives sont restées celées et, derrière le silence dû aux familles, s’entendent des rumeurs guerrières anciennes et nouvelles. Les gardiens de ce silence se sont rempardés de Ligues pour le remplir de leurs intérêts immédiats. Ces associations répandent les ténèbres sur la mémoire et la vie publique en suscitant des témoignages douteux et en faisant pression sur les chefs d’État pour que ceux-ci ne publient pas les statistiques, approximatives ou pas, dont ils disposent. Ce savoir secret, distrait aux familles et à la vie publique, est un moyen occulte de l’action publique et une arme guerrière. Le procès civil, entouré de procès pénaux, intenté à un citoyen français, professeur de littérature, Robert Faurisson, vient de mettre en lumière la réalité de ce détournement et de lui donner une limite. L’arrêt de la cour d’appel de Paris, en date du 26 avril 1983, qui a conclu ce procès, déclare M. Faurisson lavé de tout reproche de falsification. Rappelant dans ce contexte historiographique les principes de la liberté de la recherche historique, la Cour a étendu cette liberté à tous les aspects de la seconde guerre mondiale. La controverse judiciaire a porté sur la possibilité de soutenir que les chambres génocidaires dites à gaz n’ont pas d’existence historique. L’arrêt du 26 avril 1983 a tranché, sans ambiguïté, en faveur du caractère licite de cette opinion, en constatant que l’accusé ne s’était livré à aucune falsification identifiable pour étayer la thèse de la non-historicité des dites chambres. A la suite de l’historien socialiste Paul Rassinier, ancien déporté à Buchenwald et à Dora, Faurisson avait en effet entrepris de soumettre les récits de ce qu’on appelle aujourd’hui « l’Holocauste » à la critique raisonnée des sources, sans laquelle l’histoire demeure indiscernable du mythe. Après quatorze années de recherches, il était en mesure de démontrer que les architectures de la chambre à gaz homicide n’avaient pas de réalité historique. Il ajoutait que l’absence de l’arme du crime, le caractère falsifié des documents prouvant le délit et les données statistiques jettent des doutes sur la validité du terme de génocide. Huit associations, entraînées par la Ligue contre le racisme et l’antisémitisme, sont entrées en turbulence devant ces propos. Elles se sont appliquées à faire des difficultés de toute espèce aux personnes qui trouvaient qu’il y avait là matière à débat public, et ont intenté des procès aux journaux qui avaient l’air de s’en rendre compte. Cette pression intimidante a été rendue possible par le fait que M. Faurisson n’avait pas rédigé la monographie exhaustive recueillant les résultats de ses multiples enquêtes humaines et documentaires. Cette situation fut et demeure gênante. Il est encore aujourd’hui incommode d’obtenir une information sûre et complète, et les livres et articles traitant du sujet sont dispersés dans de nombreuses publications françaises et étrangères. Toutefois, il y avait une bonne raison à ce retard de publication que n’ont pas aperçue les supposés plus sages de notre cité. Il importe donc de souligner cette raison car elle commande ce travail historiographique capital qu’est la réfutation du faux. Il faut savoir, savoir de source avérée, que par la force des choses l’historien des camps de concentration du IIIe Reich ne peut travailler que sur des documents officiels. Seuls seront pris en considération les documents auxquels les pouvoirs publics ont conféré autoritairement un contenu de vérité. Cette obligation est, d’ailleurs, au point où en sont les choses, une contrainte qui, évitant la réfutation désordonnée d’un océan de témoignages inspirés, est favorable à la recherche. Elle répond par ailleurs à l’obligation de preuve de l’accusation. En effet, il est normal que pour la description d’une arme criminelle (la chambre homicide), dont l’existence n’est pas attestée de façon satisfaisante, seuls les tenants de l’existence aient obligation de compétence, et dans ce cas autorité, pour présenter le corpus de documents supposés probants. La réfutation du faux, qui est une part décisive de toute méthode rigoureuse, incombe alors à la défense sinon au ministère public. Il est donc inévitable que les documents qui attestent la thèse de l’existence de l’arme du crime soient présentés dans leur totalité, de façon solennelle et publique, par l’accusation. <strong>...</strong></p>