Von Ribbentrop Joachim - La lutte de l'Europe pour sa liberté


Auteur : Von Ribbentrop Joachim
Ouvrage : La lutte de l'Europe pour sa liberte Discours prononcé par le ministre des affaires étrangères von Ribbentrop le 26 novembre 1941, à Berlin
Année : 1941

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Excellences Messieurs ! Camarades du Parti Je vous remercie d’être venus à cette réunion d’aujourd’hui destinée à offrir aux membres du Gouvernement allemand présents à Berlin, aux représentants de l’État, du Parti et de l’Armée, aux représentants de l’art, de la science et de l’industrie, à des hommes de tous les domaines de la vie allemande, l’occasion de lier connaissance avec nos hôtes étrangers que nous sommes heureux de voir au milieu de nous. Je salue particulièrement les représentants allemands et étrangers de la Presse et de la-Radio. Messieurs, nous avons l’honneur de voir ces jours dans notre capitale les ministres des Affaires Étrangères de la plupart des États européens ; ainsi que les représentants des États de l’Extrême-Orient qui sont nos amis, à savoir les représentants de l’Italie, du Japon, de la Hongrie, du Mandehoukouo, de l’Espagne, de la Roumanie, de la Bulgarie, de la Slovaquie, de la Croatie, de la Finlande et du Danemark : Avec les représentants de ces États amis de l’ordre, auxquels s’est jointe la Chine, nous avons confirmé hier un pacte sacré contre le Komintern, pacte, exprimant la volonté de leurs peuples de collaborer jusqu’à ce que nos pays soient définitivement sauvés du communisme et de n’avoir de cesse que soient extirpés jusqu’aux derniers restes de cette forme de démence la plus effroyable dont ait jamais été atteinte l’humanité. Nous exprimons ici encore une fois la joie toute particulière et la satisfaction du peuple allemand en présence de cet événement significatif qui forme étape dans la voie vers l’union et la refonte de l’Europe et vers l’établissement d’un ordre de choses plus équitable dans le reste du monde également. Messieurs, je désire profiter de l’occasion qui s’offre aujourd’hui pour vous donner un bref aperçu de l’origine de la guerre et du cours qu’elle a pris jusqu’à présent, ainsi que du point de vue du gouvernement, allemand relativement à la situation actuelle de la politique étrangère. Grâce à l’héroïsme de l’Armée allemande et des troupes alliées de l’Italie, de la Roumanie, de la Hongrie et de la Slovaquie, grâce à ce valeureux peuple du Nord et aux contingents de volontaires de l’Espagne, de la France, de la Croatie, du Danemark, de la Norvège, des Pays-Bas et de la Belgique ; la puissance politique du communisme et du bolchevisme est brisée et, pour reprendre un mot du Führer, ne se relèvera jamais. Ce furent deux grands hommes, le Führer de l’Allemagne et le Duce de l’Italie, qui, les premiers, ont reconnu ce danger il y a plus de vingt ans ; et qui ont entrepris la lutte contre ce dernier symptôme de décadence affectant les idées et les moeurs d’une époque à son déclin. Ce sont, eux qui ont retenu leurs peuples sains au bord de l’abîme s’ouvrant devant eux. Cet acte appartient déjà à l’Histoire. D’abord les deux chefs, par leur exemple et par l’enseignement du national-socialisme et du fascisme, créèrent à l’intérieur les conditions d’existence de leurs deux peuples. Dans leur effort ultérieur celui qui consistait à assurer à l’extérieur l’avenir de leurs peuples, ils se sont heurtés à une hostilité de la part du monde extérieur qui semblait insurmontable. Les démocraties de l’ouest, menées par une couche assez mince d’exploiteurs de leurs propres peuples, endurcis dans leurs conceptions égoïstes de possédants, accoutumés aux paragraphes de spoliation du Traité de Versailles, cet acte de folie, ne voulurent pas entendre parler de révisions, même des plus urgentes. Ces démocraties se sont opiniâtrement opposées, dés le début, à toutes les tentatives raisonnables faites par le Führer et par le Duce, pour assurer la base même de l’existence, le pain quotidien, au peuple allemand et au peuple italien qui, tous deux, avaient été assez mal dotés dans la répartition des biens de ce monde. Messieurs, il est presque inconcevable aujourd’hui que l’Angleterre ait provoqué délibérément cette guerre contre l’Allemagne parce que celle-ci voulait faire entrer dans le cadre du Reich, et à la suite d’un libre plébiscite, la ville allemande de Dantzig, et parce qu’elle voulait construire une autostrade à travers le corridor de Dantzig. Sans doute, ce lut là seulement pour l’Angleterre le prétexte de la déclaration de guerre à l’Allemagne le 8 septembre 1939. En réalité, les dirigeants de l’Angleterre, qui alors dominait encore le monde, et qui se plaisait à jouer le rôle de gouvernante du continent, ne voulait pas accorder a l’Allemagne la place qui revient en Europe a un grand peuple, ni même celle qui lui eût simplement assuré une vie exempte de soucis. On se demande pourquoi ? On peut seulement répondre que c’était par pure arrogance et par avidité de puissance de la part de la Grande-Bretagne, qui, elle, avec 45 millions d’Anglais, dominait un tiers du globe, alors qu’elle ne pouvait souffrir que le peuple allemand, avec plus de 80 millions d’habitants, pût jouir de l’espace vital le plus modeste, et aussi parce que ceux qui la gouvernaient, redoutaient l’énergie des Allemands et l’exemple social donne par une Allemagne dont les forces renaissaient. Au lieu de rétablir l’égalité des droits de l’Allemagne et, sur cette base de la parité entre les deux peuples, de chercher l’équilibre de leurs intérêts, établissant ainsi une communauté d’intérêts profitable vis-à-vis du reste du monde, ceux qui gouvernaient l’Angleterre ont cru ne pouvoir assurer leurs exigences injustifiées de domination qu’en opprimant de nouveau l’Allemagne. Le Führer, par contre, a poursuivi une politique généreuse et longanime envers l’Angleterre, politique dont on peut bien dire qu’elle est sans précédent si l’on songe que, dans le passé, l’Angleterre a commis la plus grave injustice envers le peuple allemand. Cette politique ne pouvait se comprendre que si l’on savait que le Führer, dans la poursuite logique de la décision qu’il avait prise alors, voulait faire tout ce qui était, en son pouvoir pour essayer de s’entendre avec l’Angleterre, au profit et à l’avantage des deux pays. Si l’on se représente les avantages pour l’Angleterre de cette politique du Führer, politique qui visait non seulement à assurer l’entière sécurité des fies anglaises ; mais, en outre, était disposée à faire servir les forces de l’Allemagne pour le maintien de l’Empire britannique, toute personne sensée se demande aujourd’hui comment l’Angleterre a pu être aveuglée à ce point. Certes, déjà au cours des tractations, nous avons bien vu que certains éléments en Angleterre, notamment les éléments juifs étaient d’avis que l’Allemagne accepterait le rôle d’une nation intérieure, et qu’elle se contenterait du niveau d’existence que lui concédait comme portion congrue la Grande-Bretagne, peu importe que ce niveau fût supportable ou non. Autrement ce serait la guerre. Dans toutes les négociations d’alors, cette menace de guerre voilée ou ouverte, était le dernier mot de la sagesse des hommes d’État anglais. Je puis bien dire en avoir été le principal témoin puisque, dans les années qui se sont écoulées depuis la prise du pouvoir, c’est moi qui ai toujours été porter à l’Angleterre les offres de paix et que, chaque fois, j’ai dû revenir annoncer au Führer que, dans leur sot entêtement, les Anglais avaient refusé et qu’à la première occasion qui lui semblerait favorable, l’Angleterre déclarerait la guerre. Un tel entêtement borné était presque incompréhensible, mais il nous confirmait dans notre jugement quant aux véritables sentiments des dirigeants anglais envers l’Allemagne. Qui refuse une fois de telles offres de paix est décidé à la guerre. Telle était notre conviction. Je laisse à l’avenir le soin de décider si les propagandistes anglais, si particulièrement sagaces, ont raison de dire qu’ignorant la nature de l’Anglais et méconnaissant son caractère, j’aurais dit au Führer que l’Angleterre ne combattrait jamais. L’avenir aura, du reste, décider d’une chose beaucoup plus importante : celle de savoir si les hommes d’État Anglais ont ou non pratiqué alors une sage politique. Pour ma part, je crois que la question est déjà tranchée. En effet, la différence entre hier et aujourd’hui sautera aux yeux même à l’Anglais le plus borné. Alors c’était l’offre d’alliance de l’Allemagne qui, contre une reconnaissance des révisions de Versailles demandées par elle et que l’on connaît, contre le retour des colonies allemandes, offrait à l’Angleterre sa sécurité et celle de son Empire : actuellement, c’est l’Angleterre qui se trouve dans une lutte sans issue contre la plus puissante coalition du monde. En ouvrant les hostilités, l’Anglais reprit son vieux jeu, ce jeu qui lui est passé dans le sang, de faire combattre pour lui en Europe un pays après l’autre. D’abord ce fut la Pologne. Si l’Angleterre n’avait pas offert, sa garantie à la Pologne, on en serait venu certainement à un accord pacifique avec l’Allemagne. Mais l’Angleterre, ou plutôt M. Churchill, qui, comme nous l’avons appris récemment, conspirait déjà avec M. Roosevelt derrière le dos de son propre Président du Conseil, Chamberlain, et poussait au conflit, excita la Pologne à la résistance, afin d’avoir ainsi un prétexte de guerre contre l’Allemagne. En même temps, la France, avec laquelle l’Allemagne était entrée également dans la voie de l’entente amiable, a dû se battre sur l’ordre de l’Angleterre. Des imbéciles ou des criminels dans l’obédience de l’Angleterre ont amené là ce pays. Puis ce fut le tour de la Norvège, des Pays-Bas et de la Belgique. Cependant, en peu de mois, l’Armée allemande réussit à battre ces pays et à les occuper, et l’Angleterre eut son glorieux Dunkerque. Dans cette lutte entre les possédants les gueux, l’Italie se rangea aux côtés de l’Allemagne. Pourtant cela ne suffisait pas encore à l’Angleterre. Possédée par l’idée qu’elle pouvait malgré tout s’incruster en Europe, elle s’adressa aux Balkans. L’Axe a fait alors tous les efforts diplomatiques imaginables pour conserver la paix dans les Balkans. Ce fut en vain. Au lieu de se souvenir de la leçon infligée à Dunkerque, l’Angleterre essaya d’atteler la Grèce et la Yougoslavie au service de ses intérêts. Se rendant compte exactement le la situation et des intrigues fomentées depuis longtemps déjà par ces États, de leurs actes contraires à la neutralité, voire de l’appui militaire accordé aux adversaires de l’Italie dans sa guerre en Méditerranée, guerre provoquée également par l’Angleterre, le Duce a entrepris d’abord la lutte contre la Grèce et ouvert les opérations militaires. Lorsque la Yougoslavie également se fut rangée définitivement aux côtés de l’Angleterre et que celle-ci mit ouvertement en ligne ses peuples auxiliaires d’Australie et de Nouvelle-Zélande, l’Axe, une fois revenue la meilleure saison, à balayé également en peu de semaines les Anglais de cette partie de l’Europe. Ainsi la Serbie, ta Grèce et la Crète devinrent victimes de cette étonnante stratégie britannique. Mentionnons simplement en passant que le Président des États-Unis a été, une fois de plus, un zélé collaborateur de cette nouvelle aventure anglaise. Mais, de façon générale, il n’y a guère de pays en Europe que l’Angleterre n’ait cherché à gagner ou amené à lutter à sa place. Toutefois, le bon sens et le sentiment des réalités ont déterminé les hommes d’État responsables à s’engager dans la bonne voie en se dérobant à ces offres de garantie anglaises ainsi qu’à toutes autres suggestions. Cependant, les décisifs échecs militaires que l’Angleterre a essuyés au Nord, à l’Ouest, au Sud et au Sud-Est de l’Europe ne lui laissèrent pas de repos et M. Churchill ainsi que ses acolytes germanophobes des États-Unis, M. Roosevelt en tête, fondèrent désormais tout leur espoir sur l’Est. J’arrive ainsi, Messieurs, à la phase de la lutte en commun pour la liberté que l’on considérera, j’en suis sûr, un jour comme la période décisive aussi bien de l’issue de cette guerre que du sort de l’Europe et, par là, de l’avenir de tout l’univers civilisé : je veux parler de la campagne contre la Russie des Soviets. ...

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