Auteur : Haas-Colle Maurice (Boisdefeu Jean-Marie)
Ouvrage : Dubitando 02 « Dubitando ad veritatem pervenimus. » Petite revue d’histoire révisionniste
Année : 2004
Lien de téléchargement : Haas-Colle_Maurice_-_Dubitando_02.zip
Pour la défense de Bruno Gollnisch Bruno Gollnisch est professeur de droit international et de langue et civilisation japonaises à l’Université Lyon III. Ses déclarations du 11 octobre 2004 sur les chambres à gaz lui valent d’être suspendu de ses cours pour un mois à compter du 29 octobre et, ce 23 novembre, il passera en jugement devant une section disciplinaire présidée par le professeur Luc Saïdj. Bruno Gollnisch préconise depuis toujours la liberté de recherche en matière d’histoire B. Gollnisch n’a pourtant commis aucun crime ni aucun délit. Il n’a porté aucune atteinte aux obligations de l’enseignant ou du chercheur. Il a simplement, une fois de plus, exprimé sa constante hostilité à la loi Gayssot (13 juillet 1990), qui réprime le révisionnisme. Pressé par des journalistes de donner son sentiment sur ce que, dès 1968, l’historienne Olga Wormser-Migot appelait déjà « le problème des chambres à gaz » (la formule est à méditer), il a réitéré son opposition à une loi qui entrave la liberté de recherche en la matière. Il aurait déclaré : « Il n’y a plus un historien sérieux qui adhère intégralement aux conclusions du procès de Nuremberg » et il aurait ajouté : « Je ne remets pas en cause l’existence des camps de concentration mais, sur le nombre de morts, les historiens pourraient en discuter. Quant à l’existence des chambres à gaz, il appartient aux historiens de se déterminer » (Christophe Forcari, Libération, 12 octobre). Pas un universitaire, pas un chercheur digne de ce nom ne peuvent, en effet, tenir pour vérités historiques définitives les affirmations d’un tribunal militaire où, de surcroît, des vainqueurs jugeaient des vaincus. La loi qui porte le nom du député communiste Gayssot nous y contraint pourtant et, en conséquence, elle a suscité dans les milieux intellectuels les plus vives protestations. Le fait qu’une loi existe ne nous prive pas du droit et, parfois, du devoir, d’en demander la révision ou la suppression. En la circonstance, l’honneur d’un esprit libre est d’exiger l’abrogation d’une loi de caractère stalinien. Rien de nouveau dans sa déclaration sur la loi Gayssot La preuve que B. Gollnisch a toujours tenu, sans provoquer de scandale, les propos que certains aujourd’hui dénoncent à grands cris, on la trouve dans le rapport que l’historien Henry Rousso a rédigé, à la demande de Jack Lang, sur le racisme et le négationnisme à l’Université Lyon III. Daté de septembre 2004, ce rapport vient d’être publié aux éditions Fayard ; il porte pour titre Le Dossier Lyon III. Dans ce rapport, où abondent les condamnations morales, pas une fois on ne fait grief à B. Gollnisch de la position qui a toujours été la sienne sur la loi Gayssot. H. Rousso écrit par exemple : « En outre, (B. Gollnisch) a toujours pris position publiquement pour défendre ses collègues attaqués, en particulier Bernard Notin, déclarant de manière constante son hostilité à la loi Gayssot réprimant le négationnisme » (p. 87). Plus loin, H. Rousso ajoute : « Tout en ne partageant pas les avis exprimés dans l’article de Bernard Notin (B. Gollnisch) “revendique le droit au doute dans ce domaine (des chambres à gaz) comme sur tous les points d’histoire” » (p. 153). Encore plus loin, H. Rousso précise que B. Gollnisch « dénonce (…) une sanction prise (contre Bernard Notin) après des “pressions insensées” et dans le contexte de “la loi socialiste Marchais Gayssot” » (p. 163). Bien que d’habitude il note les réactions suscitées par des propos révisionnistes, H. Rousso ne mentionne aucune levée de boucliers contre B. Gollnisch au moment de ses déclarations passées. Pourquoi, d’ailleurs, y aurait-il eu de telles levées de boucliers ? A ces époques, nombre de juristes, d’universitaires et d’hommes politiques dénonçaient publiquement une loi qu’ils qualifiaient parfois de « scélérate ». B. Gollnisch se fondait donc dans la masse des personnalités qui se proclamaient hostiles à la loi Gayssot. En somme, le 11 octobre 2004, il n’a fait que réaffirmer une position, relativement banale, qu’on lui connaissait depuis quatorze ans. Pourquoi donc, aujourd’hui, cette soudaine et violente réaction à de tels propos ? ...
Morris Charles - The aryan race
Author : Morris Charles Title : The aryan race Year : 1888 Link download :...