Luther Martin - Les Juifs et leurs Mensonges


Auteur : Luther Martin
Ouvrage : Les Juifs et leurs Mensonges
Année : 1543

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Je m’étais fait à l’idée de ne plus écrire à propos des Juifs ou contre eux. Mais depuis que j’ai appris que ce peuple méchant et détestable n’arrête pas de nous attirer à lui par la ruse, nous les Chrétiens, j’ai publié ce petit livre, afin d’avoir ma place parmi ceux qui s’opposent aux activités diaboliques des Juifs et qui recommandent aux Chrétiens de rester sur leur garde en ce qui les concerne. Je n’aurais pas pensé qu’un Chrétien pouvait être trompé par les Juifs au point de se sentir coupable de leur exil et de leurs malheurs. Pourtant, le diable règne sur le monde, et là où la parole de Dieu est absente il a la tâche facile, non seulement avec les faibles mais aussi avec les forts. Que Dieu nous vienne en aide. Ainsi soit-il. Grâce et paix dans le Seigneur. Cher monsieur et ami, j’ai reçu un traité dans lequel un Juif engage le dialogue avec un Chrétien. Ce Juif ose déformer les passages des Écritures que nous citons à l’appui de notre foi, relatifs à notre Seigneur Jésus et Marie sa mère, et les interpréter très différemment. Avec ces arguments, il pense pouvoir détruire les fondements de notre foi. Voici ma réponse, à vous et à lui. Mon but n’est pas de me quereller avec les Juifs, ni d’apprendre auprès d’eux comment ils interprètent ou comprennent les Écritures ; je sais déjà cela parfaitement bien. Je me propose encore moins de convertir les Juifs, car c’est impossible. Nicolas de Lyre et Paul de Burgos, ces deux excellents hommes, ainsi que d’autres, nous ont exactement décrit les mauvaises interprétations que font les Juifs, il y a respectivement deux cent et cent ans. Ils ont en effet réfuté minutieusement celles-ci. Pourtant, cela ne fut d’aucune utilité pour les Juifs qui se sont peu à peu enfoncés dans l’erreur. Les Juifs n’ont réussi à tirer aucun enseignement de la terrible détresse qui est la leur depuis mille quatre cent ans d’exil. Ils n’en verront pas non plus la fin ou l’issue définitive, ainsi qu’ils le supposent, en s’adressant à Dieu avec des lamentations et des cris véhéments. Si de tels coups sont sans effet, on peut raisonnablement penser que notre discours et nos explications seront encore moins efficaces. Par conséquent, un Chrétien pourrait se contenter de ne pas discuter avec les Juifs. Mais, si vous devez ou vous désirez parler avec eux, n’en dites pas plus que ce qui suit : “Écoute, Juif, sais-tu que Jérusalem et ta souveraineté, ainsi que ton temple et tes prêtres, ont été détruits il y a 1460 ans ?” Car cette année que nous, les Chrétiens, nommons l’an 1542 après la naissance du Christ, se situe exactement 1468 ans, presque 1500 ans, après la destruction de Jérusalem et l’expulsion des Juifs de la ville par Vespasien et Titus. Laissons les Juifs s’acharner sur ce sujet et en discuter aussi longtemps qu’ils le voudront. La colère impitoyable de Dieu prouve suffisamment qu’ils se sont vraiment trompés et égarés. Même un enfant peut le comprendre. Car on n’ose pas penser que Dieu serait assez cruel pour punir son propre peuple pendant si longtemps, si terriblement, si impitoyablement et, en outre, pour garder le silence, ne lui apporter aucun réconfort ni par les mots ni par les actes et ne fixer ni limite dans le temps, ni fin à cette détresse. Qui pourrait mettre sa foi, son espoir, et son amour en un tel Dieu ? Donc cette oeuvre de colère prouve que les Juifs, certainement rejetés par Dieu, ne sont plus son peuple, et lui n’est plus leur Dieu. Cela est confirmé par Osée 1 : 9 : “Appelle son nom Lo-Ammi3, car vous n’êtes pas mon peuple et je ne suis pas votre Dieu”. Oui, malheureusement, telle est leur destinée, et une destinée vraiment terrible. Ils pourront interpréter cela comme ils le voudront ; les faits sont devant nos yeux, et ils ne nous trompent pas. Si les Juifs avaient une once de raison ou d’entendement, ils se diraient sûrement : “O Seigneur Dieu, nous nous sommes trompés. Notre malheur est trop grand, trop long, trop profond ; Dieu nous a oubliés !” etc. Je ne suis pas juif, mais soyez certain que je n’aime pas assister à la colère impitoyable de Dieu à l’encontre de ce peuple. Cela donne un frisson de crainte dans le corps et dans l’âme, car je me demande à quoi ressemblera le courroux éternel de Dieu en enfer contre les faux Chrétiens et tous les infidèles. Bon, que les Juifs considèrent notre Seigneur Jésus comme ils le voudront. Nous voyons que les paroles prononcées par Jésus se sont réalisées, dans Luc 21 : 20 : “Mais quand vous verrez Jérusalem encerclée par les armées, sachez alors que sa désolation est proche … car ce seront des jours de vengeance. Car une grande détresse sera sur la terre, et la colère contre ce peuple”. En bref, nous l’avons déjà dit, ne vous engagez pas trop dans des discussions avec les Juifs à propos des articles de notre foi. Ceux-ci ont, depuis leur jeunesse, été nourris de tant de venin et de rancoeur contre notre Seigneur qu’il n’y a rien à espérer tant qu’ils n’auront pas atteint le point où leur misère les fera finalement plier et les forcera à reconnaître que le Messie est venu, et que c’est notre Jésus. D’ici là, il est bien trop tôt, oui, il est inutile de discuter avec eux pour savoir comment Dieu est trine, comment il est devenu homme, et comment Marie est la mère de Dieu. Aucune raison humaine ni cœur humain ne pourra jamais admettre ces choses, encore moins le coeur aigri, haineux et aveugle des Juifs. Comme on l’a déjà dit, ce que Dieu ne peut pas corriger avec des coups aussi cruels, nous ne pourrons pas le changer avec des mots et des actes. Moïse ne réussit pas à corriger le Pharaon au moyen de fléaux, de miracles, de supplications ou de menaces ; il dut le laisser s’enfoncer dans la mer. Maintenant, pour renforcer notre foi, nous voulons aborder quelques sottises grossières des Juifs concernant leur croyance et leur exégèse des Écritures, étant donné qu’ils insultent notre foi avec beaucoup de malveillance. Si cela pouvait amener quelques Juifs à changer et se repentir, ce serait pour le mieux. Pour le moment, nous ne parlerons pas avec les Juifs, mais des Juifs et de leurs manigances, afin que nous aussi, les Allemands, en soyons informés. Les Juifs se vantent et sont démesurément fiers de leur origine ; ils sont les descendants sur terre du peuple le plus en vue, d’Abraham, Sara, Isaac, Rebecca, Jacob, et des douze patriarches, et donc du peuple saint d’Israël. Saint Paul lui-même l’admet lorsqu’il dit dans Romains 9 : 5 : Quorum patres, c’est-à-dire : “À eux appartiennent les patriarches, et le Christ est de leur race”, etc. Et le Christ lui-même déclare dans Jean 4 : 22 : “Le salut vient des Juifs”. En conséquence, ils se vantent d’être le peuple le plus noble, oui, le seul peuple noble sur la terre. Par rapport à eux et selon eux, nous les Gentils (Goyim4), nous ne sommes pas humains ; en fait, nous méritons à peine d’être considérés comme de pauvres larves. Car nous ne sommes pas de ce sang, de ce lignage, de cette naissance et de cette descendance supérieurs et nobles. Voici leur argument, et je pense vraiment que c’est la raison la plus importante et la plus forte de leur fierté et de leur orgueil. Dieu doit donc supporter cela dans leurs synagogues, leurs prières, leurs chants, leurs doctrines, et, pendant toute leur vie, les Juifs se présentent devant lui et le tourmentent cruellement (s’il m’est permis de parler de Dieu de cette façon humaine). Il doit donc écouter les supplications et les louanges qu’ils lui adressent afin qu’il les sépare des Gentils, les reconnaisse comme descendants des saints patriarches, et les choisisse pour être le seul peuple saint, etc. Et il n’y a pas de limites et pas de fin à cet orgueil concernant leur origine et leur naissance physique des ancêtres. Et pour rajouter à leur sottise stupide, folle et délirante, ils s’enorgueillissent et remercient Dieu, d’abord d’avoir été créés humains et non animaux ; puis d’être Israélites et non Gentils ; enfin, d’avoir été créés hommes et non femmes. Ils n’ont pas appris ces âneries d’Israël, mais des Gentils. Car l’histoire rapporte que le Grec Platon adressait à Dieu de tels louanges et remerciements – si cette arrogance et ce blasphème peuvent être dénommés louanges à Dieu. Cet homme aussi louait ses dieux pour les trois raisons énoncées : il était un être humain et pas un animal ; un homme et pas une femme ; un Grec et pas un non-Grec ou un barbare. C’est l’orgueil d’un fou, la gratitude d’un barbare qui blasphème Dieu. De même, les Italiens se croient les seuls êtres humains ; ils imaginent que tous les autres peuples du monde sont inhumains, de simples canards ou souris par rapport à eux. Personne ne peut retirer aux Juifs la fierté de leur sang et de leur origine d’Israël. Dans l’Ancien Testament, ils ont perdu plus d’une bataille dans les guerres menées sur ce terrain, bien qu’aucun ne l’ait compris. Tous les prophètes les ont blâmés à ce sujet, car cela dénote une présomption arrogante et charnelle dénuée d’esprit et de foi. Des Juifs furent aussi exécutés et persécutés pour cette raison. Saint Jean-Baptiste les prit sévèrement à partie à ce propos, en disant : “Ne vous permettez pas de dire en vous-même, ‘Nous avons Abraham pour père’ ; car je vous déclare que de ces pierres Dieu peut susciter des enfants à Abraham” (Mathieu 3 : 9). Il ne les appelait pas les enfants d’Abraham, mais une “engeance de vipères” (Mathieu 3 : 7). Oh, cela était trop insultant pour la race et le noble sang d’Israël, et les Juifs déclarèrent : “Il a un démon” (Mathieu 11 : 18). Notre Seigneur les appelle aussi une “engeance de vipères” ; en outre, dans Jean 8 : 39, il déclare : “Si vous étiez enfants d’Abraham, vous feriez ce qu’Abraham faisait… Vous êtes de votre père le diable”. Il leur était intolérable d’entendre qu’ils n’étaient pas les enfants d’Abraham, mais ceux du démon ; ils ne supportent pas non plus de l’entendre aujourd’hui. S’ils devaient renoncer à cette vantardise et à cet argument, tout leur système qui repose là-dessus s’effondrerait et se transformerait. Je crois que si le Messie des Juifs, celui qu’ils attendent, venait et les débarrassait de leur orgueil et de ses fondements, ils le crucifieraient et blasphèmeraient sept fois plus contre lui que contre notre Messie ; et ils diraient aussi que ce n’était pas le vrai Messie, mais un démon imposteur. Car ils se sont représentés leur Messie comme quelqu’un qui renforcerait et soutiendrait cette erreur arrogante et charnelle concernant la noblesse du sang et du lignage. Cela revient à dire que ce Messie les soutiendrait lorsqu’ils blasphèment Dieu et qu’ils considèrent avec dédain ses créatures, y compris les femmes, qui sont comme nous des êtres humains et à l’image de Dieu ; de plus, les femmes sont notre propre chair et notre propre sang, comme mères, sœurs, filles, épouses, etc. Car conformément au triple chant de louanges mentionné auparavant, les Juifs ne considèrent pas que Sara (en tant que femme) soit aussi noble qu’Abraham (en tant qu’homme). Ils souhaitent peut-être s’honorer eux-mêmes d’être nés à demi noble, d’un père noble, et à demi ignoble, d’une mère ignoble. Mais finissons-en avec ces âneries et ces supercheries. Nous nous proposons de discuter leur argumentation et nous prétendons prouver de façon convaincante, devant Dieu et le monde, que celle-ci est totalement creuse et s’en trouve condamnée ; nous ne le ferons pas pour les Juifs car, comme on l’a déjà dit, ils ne l’accepteraient ni de Moïse, ni de leur Messie lui-même. C’est pourquoi nous citons Moïse dans la Genèse, qu’ils devraient certainement croire s’ils sont de vrais Israélites. Lorsque Dieu a institué la circoncision, il a dit, entre autres choses : “Tout mâle incirconcis sera retranché de son peuple” (Genèse 17 : 14). Par ces mots, Dieu condamne tous ceux qui sont nés de la chair, qu’ils soient d’extraction noble, haute ou basse. Il n’exempte même pas de ce jugement la semence d’Abraham, bien qu’Abraham fût non seulement d’extraction noble et haute par Noé, mais fût aussi déclaré saint (Genèse 15) et devînt Abraham à la place d’Abram (Genèse 17). Pourtant aucun de ses enfants ne fera partie du peuple de Dieu, mais tous en seront exclus, et Dieu ne sera pas leur Dieu, à moins que ce peuple ne soit aussi, au-delà et au-dessus de sa naissance, circoncis et accepté dans l’alliance de Dieu. Il est certain que, aux yeux du monde, une personne est jugée, à juste titre, plus noble qu’une autre du fait de son origine, plus raffinée qu’une autre du fait de son intelligence, plus forte et plus adroite qu’une autre du fait de son corps, ou plus riche et plus puissante qu’une autre du fait de ses possessions, ou meilleure qu’une autre du fait de ses vertus particulières. Car cette vie mortelle, malheureuse et pécheresse, doit se signaler par de grandes différences et inégalités ; les exigences de la vie quotidienne et le maintien du gouvernement les rendent indispensables. Mais se rengorger devant Dieu et s’enorgueillir d’être si noble, si haut placé, et si riche par rapport aux autres peuples, c’est de l’arrogance démoniaque, étant donné que toute naissance de la chair est condamnée sans exception à ses yeux dans le verset susmentionné, si son alliance et sa parole ne viennent pas à la rescousse une fois encore et ne créent pas une nouvelle naissance différente, tout à fait différente de l’ancienne première naissance. Donc, si les Juifs fanfaronnent devant Dieu dans leurs prières, et se glorifient d’être du sang et du lignage nobles des patriarches, d’être leurs enfants, et si Dieu doit être attentionné et bienveillant à leur égard à cause de cela, alors qu’ils accusent les Gentils d’être ignobles et pas de leur sang, mon cher ami, pouvez-vous supposer l’effet qu’aura une telle prière ? Voici l’effet qu’elle aura : Même si les Juifs étaient aussi saints que leurs ancêtres, Abraham, Isaac et Jacob eux-mêmes, oui, s’ils étaient des anges du ciel, une telle prière justifie qu’on les précipite dans les profondeurs de l’enfer. Que ces prières sont loin de les délivrer de leur exil et d’annoncer leur retour à Jérusalem ! Car, quel est l’effet de cette prière arrogante et démoniaque sinon faire mentir la parole de Dieu, car Dieu dit : Quiconque naît et n’est pas circoncis sera non seulement ignoble et inutile, mais sera aussi damné et ne fera pas partie de mon peuple, et je ne serai pas son Dieu. Les Juifs enragent contre cela par leur prière blasphématoire comme pour dire : “Non, non, Seigneur Dieu, cela n’est pas vrai ; tu dois nous entendre, car nous sommes du noble lignage des saints ancêtres. Du fait de cette noble origine, tu dois nous reconnaître comme seigneurs sur la terre et dans les cieux aussi. Si tu omets de le faire, tu trahis ta parole et tu es injuste envers nous, car tu as juré à nos ancêtres que tu accepterais leur semence comme ton peuple pour l’éternité”. C’est comme si un roi, un prince, un seigneur, ou une personne riche, habile, raffinée, pieuse, vertueuse, parmi nous les Chrétiens, s’adressait à Dieu ainsi : “Seigneur Dieu, vois quel grand roi et seigneur je suis ! Vois comme je suis riche, raffiné et pieux ! Vois quelle fille ou quel garçon habile je suis par rapport aux autres ! Sois bienveillant à mon égard, aide-moi, et compte tenu de tout cela sauve-moi ! Les autres n’en sont pas aussi dignes, car ils ne sont pas aussi habiles, riches, raffinés, pieux, nobles, et bien-nés que moi”. Que mérite cette prière, selon vous ? Elle mériterait que le tonnerre et les éclairs s’abattent du ciel et que le soufre et le feu de l’enfer frappent d’en bas. Cela serait une juste punition ; car la chair et le sang ne doivent pas s’enorgueillir devant Dieu. Car comme Moïse le dit, quiconque naît, que ce soit des saints patriarches ou d’Abraham lui-même, est déclaré condamné devant Dieu et ne doit pas fanfaronner devant lui. Saint Paul dit la même chose dans Romains 3 : 27, comme aussi Jean 3 : 6. Cette prière était aussi celle du Pharisien dans l’Évangile quand il se vantait d’être béni, et disait : “Je ne suis pas comme les autres hommes”. En outre, sa prière était joliment agrémentée, car il la disait avec des actions de grâce et en s’imaginant qu’il était assis sur les genoux de Dieu comme son fils préféré. Mais le tonnerre et les éclairs du ciel l’ont jeté dans les profondeurs de l’enfer, comme le déclare le Christ lui-même, disant que le publicain était légitimé mais le Pharisien condamné. Oh, de quoi, nous pauvres vers de vase, asticots, puanteur, saleté, prétendons-nous nous vanter devant lui qui est Dieu, le Créateur du ciel et de la terre, qui nous créa de la poussière et du néant ! En ce qui concerne notre nature, notre naissance et notre essence, nous ne sommes que saleté et nullité à ses yeux ; tout ce que nous sommes et que nous avons vient de sa grâce et de sa grande miséricorde. Abraham était sans doute plus noble même que les Juifs car, comme nous l’avons dit précédemment, il descendait du plus noble des patriarches Noé qui, à son époque, était le seigneur le plus grand et le plus noble, le prêtre et le père du monde entier et des neuf patriarches suivants5. Abraham regarda, écouta, et vécut avec chacun d’eux, et certains (comme par exemple Cham, Chélah, Héber) lui survécurent de nombreuses années. Donc Abraham ne manquait effectivement pas de sang et d’origine nobles ; et pourtant, cela ne l’aida finalement pas à faire partie du peuple de Dieu. Non, il était idolâtre, et il serait resté condamné si la parole de Dieu ne l’avait pas appelé, comme Josué nous en informe dans le chapitre 24 : 2 en citant les mots de Dieu : “Vos pères, Térah (ou Tharé), père d’Abraham et père de Nahor, habitaient depuis toujours de l’autre côté du fleuve et ils rendaient un culte à d’autres dieux. J’ai pris votre père Abraham de l’autre côté du fleuve et je lui ai fait parcourir tout le pays de Canaan”. Même plus tard, après avoir été appelé et sanctifié par la parole de Dieu et par la foi, selon Genèse 15, Abraham ne se vantait pas de sa naissance et de ses vertus. Lorsqu’il parla avec Dieu (Genèse 18), il ne dit pas : “Regardez comme je suis noble, né de Noé et des saints patriarches, et descendant de votre sainte nation”. Il ne dit pas non plus : “Comme je suis pieux et saint par rapport aux autres !” Non il dit : “Voyez, j’ai pris sur moi de parler au Seigneur, moi qui ne suis que poussière et cendre” (Genèse 18 : 27). C’est vraiment ainsi qu’une créature doit parler à son Créateur, sans vouloir savoir ce qu’il est pour lui et comment Dieu le considère. Dieu a dit d’Adam et de tous ses enfants (Genèse 3 : 19) : “Tu es poussière, et à la poussière tu retourneras” – comme la mort elle-même nous en persuade de façon visible et patente –, pour contredire, s’il était besoin, toute stupide, vaine et irritante présomption. Maintenant vous pouvez constater quels bons enfants d’Abraham sont réellement les Juifs, comment ils s’y sont pris avec leur père, oui, quel bon peuple de Dieu ils sont. Ils se vantent devant Dieu de leur origine et du noble sang hérité de leurs ancêtres, méprisant tous les autres peuples, bien que Dieu les considère sous tous les aspects comme de la poussière et des cendres, et comme des damnés de naissance ainsi que tous les autres païens. Et en plus, ils font passer Dieu pour un menteur ; ils assurent être dans leur droit et, avec leur prière blasphématoire et odieuse, ils cherchent à arracher la grâce de Dieu et à récupérer Jérusalem. ...

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