Gohier Urbain - Le complot de l’Orléanisme et de la franc-maçonnerie contre la France et contre la république


Auteur : Gohier Urbain (Degoulet Urbain - Blümchen Isaac)
Ouvrage : Le complot de l’Orléanisme et de la franc-maçonnerie contre la France et contre la république
Année : 1932

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La franc-maçonnerie va-t-elle recommencer, à la faveur du désordre français et du désordre européen, au bénéfice de la faction orléaniste, le coup qui a manqué en 1792 avec Philippe-Egalité, mais qui a réussi en 1830 avec Louis-Philippe ? La Franc-maçonnerie a été importée d’Angleterre en France au commencement du XVIIIe siècle, — à l’époque ou Philippe d’Orléans, Régent, et son infâme abbé Dubois, premier ministre, étaient pensionnés par le gouvernement britannique pour trahir les intérêts français. La trahison du « d’Orléans » alla jusqu’à mettre la France en guerre confire le petit-fils de Louis XIV, roi d’Espagne. Notre pays fut alors le vassal de l’Angleterre comme il devait l’être au XIXe siècle de 1830 à 1848, sous le règne de Louis-Philippe qui avait écrit : « Je suis Anglais avant tout ». La Prusse, création de l’Angleterre contre la France, a toujours été un foyer de la Maçonnerie, dont Frédéric ii fut l’ardent animateur. Des Loges de Londres et de Berlin sont venues les consignes aux Loges de France, avant, pendant et depuis la Révolution. Et les « d’Orléans » (ou prétendus tels) ont toujours été les complices de l’Angleterre, de la Maçonnerie, de la Juiverie, pour la destruction des Bourbons et pour l’abaissement de la France. La F  ∴ M ∴ est, depuis l’origine, l’alliée ou plutôt l’instrument des Juifs pour l’accomplissement du plan tracé dans les Protocoles. Tous les partis français sont profondément enjuivés, donc maçonnisés ; celui qui l’est le plus anciennement et le plus profondément est le parti « orléaniste ». Dès le XVIIIe siècle, le duc de Chartres, futur duc d’Orléans, Philippe-Égalité, allait a Londres prendre les ordres du juif Haïm Jacob Falk, alors grand chef des organisations secrètes dépendant de la F ∴ M ∴, en quelque sorte précurseur de Weisshaupt. Le même personnage, par sa trahison en pleine bataille, sauva la flotte anglaise de la destruction à l’affaire d’Ouessant (1778). Ce duc d’Orléans était Grand Maître de la Maçonnerie française, qui avait pour devise, mot de passe et mot d’ordre L.P.D., Lilia pedibus destrue : guerre à mort aux Bourbons, surtout à la branché aînée des Bourbons. La Franc-Maçonnerie promit au duc d’Orléans le trône de France, en échange de son concours pour détruire la royauté légitime. Le duc d’Orléans, par lui-même et par son mariage avec la fille du duc de Penthièvre, était le plus riche propriétaire foncier d’Europe. A ses immenses revenus, il joignait les ressources tirées de la multitude de lupanars et de tripots qu’il avait installés dans les galeries du Palais-Royal. II mit cet or au service de la Révolution violente ; il subventionna les pamphlétaires et les meneurs d’émeutes ; il inonda la Cour, la ville et la province de hideux libelles contre Marie-Antoinette. Il fit égorger (avec quels raffinements !) la princesse de Lamballe, sa belle-sœur et créancière. Travesti en « femme des Halles », il conduisit la foule sanguinaire aux Journées des 5 et 6 octobre, et dirigea les assassins dans le dédale des appartements royaux à Versailles, jusqu’à la chambre de Marie-Antoinette ; elle n’y était plus ; il la poussa sur l’échafaud. Pendant le long procès de Louis XVI, il suivait avec une lorgnette l’agonie de sa victime. Les 15, 16 et 19 janvier 1793, il vota : la culpabilité du roi ; le refus de soumettre le jugement au peuple ; la peine de mort ; le refus de surseoir à l’exécution. Quatre fois bourreau de son bienfaiteur ! Le 21 janvier, installé sur la terrasse du Garde-Meuble, il savoura l’exécution, et il écrivit aussitôt à son âme damnée, Choderlos de Laclos, intendant de ses orgies : « Je viens de voir saigner le gros cochon ». Puis il alla, au témoignage de Chateaubriand, apaiser ses sens enflammés dans une débauche contre nature, traditionnelle chez les d’Orléans depuis le « Roy de Sodome », frère de Louis XIV, qui avait fait empoisonner sa femme (Henriette d’Angleterre ; Madame est morte !) par ses mignons (chevalier de Lorraine, marquis d’Effiat). Comment expliquer tant de forfaits contre la Maison de Bourbon si Philippe-Égalité avait été lui-même un Bourbon ? Et comment expliquer que la Maçonnerie eût choisi un Bourbon pour exécuter le programme L.P.D. ? Philippe-Égalité lui-même a déclaré au club des Jacobins et devant la Commune de Paris, pour faire rectifier son état civil, qu’il était le fils d’un homme d’écurie nommé Lacroix, cocher du banquier Duruet. Tous les écrivains royalistes lui en ont donné acte. Et les moeurs de sa mère, connues de tout Paris, attestées dans tous les Mémoires du temps, confirment sa justification. Le pacte conclu entre Égalité et la Maçonnerie ne put être exécuté. Le torrent révolutionnaire balaya les combinaisons des Loges ; Égalité subit lui-même le supplice qu’il avait infligé au Roi et à la Reine. Mais le coup manqué en 1792 réussit en 1830. Le fils supposé d’Égalité, Louis-Philippe, que les tribunaux italiens — ont rétabli dans sa véritable position, fils de Lorenzo Chiappini, geôlier de la prison de Modigliani, en Toscane — exécuta ce que Philippe-Égalité n’avait pu accomplir. Le duc de Chartres, puis duc d’Orléans, Louis-Philippe, était aussi un haut dignitaire dans la Maçonnerie française. Il fut choisi pour renverser et remplacer le nouveau chef de la branche aînée des Bourbons, Charles x. L’intrigue fut menée avec autant d’habileté que d’audace. Ayant accepté des princes légitimes, au moment de la Révolution de Juillet 1830, le rôle et le titre de lieutenant-général du royaume, ayant juré de défendre la couronne du duc de Bordeaux, désormais Henri V, Louis-Philippe le trahit, et s’installa sur le trône volé. Les républicains et les bonapartistes, qui attendaient un autre fruit de la Révolution, furent joués ; les royalistes, remplis d’horreur et d’indignation. Durant dix-huit années, les royalistes s’allièrent aux républicains et aux bonapartistes pour saper l’usurpateur aventurier, jusqu’à ce qu’éclatât enfin la Révolution du mépris. En février 1848, les grandes dames royalistes allèrent soigner dans les ambulances les combattants républicains blessés en expulsant le Roi Maçon. Ces événements avaient été l’oeuvre de la Franc-Maçonnerie. Les Rothschild, banquiers de Francfort qui ne devaient solliciter leur naturalisation qu’en 1848, furent pendant tout le règne les soutiens, les confidents intimes de Louis-Philippe et de sa famille. Ils avaient hâté la capitulation et la fuite de Charles x en lui procurant les moyens de s’exiler. Ils recueillirent d’énormes profits, notamment la concession en fief du réseau des chemins de fer du Nord, le plus commode à exploiter, le plus rémunérateur, ayant aujourd’hui encore comme administrateurs-propriétaires une demi-douzaine de « barons » Rothschild. Pour procurer au peuple, irrité de l’escamotage étonnant auquel il venait d’assister, une diversion et des joies « révolutionnaires », le roi de la Maçonnerie souleva une vague puissante d’anticléricalisme. En aucun temps les journaux et les théâtres ne montrèrent plus de haine et ne vomirent plus d’outrages contre l’Eglise et contre les prêtres que pendant les premières années de la Monarchie de Juillet. C’est alors que furent mis à sac l’église de Saint-Germain-l’Auxerrois et l’Archevêché (février 1831). A l’ombre des Rothschild pullulèrent naturellement leurs congénères ; et Toussenel put constater qu’ils prenaient déjà possession de la France, quand il écrivit, si longtemps avant les campagnes de Drumont, « le juif, roi de l’époque ». De nos jours, les livres d’Édouard Drumont, dans le genre historique et grave, les livres de la comtesse de Martel, dans le genre romanesque, ont montré les descendants de Louis-Philippe, leurs agents et leurs partisans, pareillement asservis aux Rothschild, aux Ephrussi, aux Hirsch, à toute la banque juive. La fureur de Louis-Philippe contre les Bourbons, égale à celle de son père « putatif » Égalité, se manifesta de toutes manières. Il promulgua contre les Bourbons une loi d’exil bien plus dure que celle dont se plaignent ses héritiers (V. aux Annexes). C’est lui, et non pas l’émeute, qui fit gratter les fleurs de lis sur tous les monuments et sur les équipages officiels. Il fit étrangler par une gourgandine ramassée dans les ruisseaux de Londres, la fille Dawes, « baronne de Feuchères », le dernier Condé, prince de Bourbon, pour voler l’immense fortune de cette maison. Il fit acheter au juif Deutz et salir par le geôlier Bugeaud la duchesse de Berry, mère du roi légitime Henri V, fille, femme et mère de Bourbons. Ici encore se pose la même question et s’impose la même réponse que dans le cas d’Égalité. Comment un Bourbon véritable eût-il pu commettre tant de crimes, tant d’infamies, contre cette illustre famille royale, s’il lui avait appartenu par les liens du sang ? La seule explication possible est celle que nous avons annoncée plus haut ; de même qu’Égalité n’étant pas le fils du dernier duc d’Orléans, mais d’un homme d’écurie, Louis-Philippe n’était pas le fils d’Égalité, mais d’un sbire italien. Ainsi l’ont jugé les magistrats de Toscane. Un ouvrage récent l’a démontré avec une force décisive. Et les archives du Saint-Siège en détiennent les preuves : ce qui explique parfaitement l’attitude toujours méprisante, sévère, hostile, des Souverains Pontifes et des plus éminents prélats en face des aventuriers prétendus « d’Orléans ». ...

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